Intitulé "Le Temps des samouraïs : Les origines sanglantes du Japon", la série se veut une reconstitution fidèle et saisissantes de cette période historique où guerres brutales et luttes de pouvoir étaient légions, au XVIe siècle au cœur d’un Japon féodal d’une rare violence.

Le Temps des samouraïs commence en 1551 et suit l’ascension de trois seigneurs de guerre alliés alors que le Japon de l’ère Sengoku est en plein chaos et que l’anarchie règne : le fils de Nobuhide, Oda Nobunaga, Tokugawa Ieyasu et Toyotomi Hideyoshi.

Je déclare la nullité pour vice de forme

On nous a vendu cette série comme un "Game of Thrones dans la réalité", on nous a dit qu’elle rendrait hommage au style des romans graphiques célèbres sur les samouraï ainsi qu'à l'art japonais mais on en est loin. Très loin. Le service marketing de Netflix est, contrairement à la série, très efficace.

Ne vous attendez pas à un chambara façon Ran, ou Les Sept samouraïs d’Akira Kurosawa. Le format choisi est particulièrement décevant.

Les scènes historiques reconstituées sont de relativement bonnes factures et elles sont jouées en japonais. Le problème vient des interventions, des archivistes ou des écrivains, relatives aux évènements. Ce sont de (VRAIMENT) trop nombreuses et subites apparitions de visages qui entrecoupent les différents pans de l’histoire qui nous sortent du sujet. C’est absurde et contrariant.

Toutes mes excuses, je ne suis pas emballée et c’est malheureux. Pour être honnête, je suis allée, tant bien que mal, au bout du premier épisode de la série qui en compte six et zappé pour constater que les autres épisodes sont du même calibre. [Mise à jour : Nous avons terminé, avec beaucoup de peine, la saison de la série et notre avis n'a pas changé.]

Pour en savoir plus sur les trois unificateurs du Japon, je préfère relancer une partie de Total War : Shogun 2 ou à Dynasty Warriors, c'est dire.

Le Temps des samouraïs : Les origines sanglantes du Japon est disponible sur Netflix.