Le 5 août, c'est la journée internationale de la bière. Et avec cette chaleur, on ne dirait pas non à une petite mousse bien fraîche.
Ça tombe bien, au Japon, la bière on en trouve partout. Au pays du sake, la reine des boissons alcoolisées c'est de très loin la bière. Les Japonais en consomment beaucoup. S'ils n'arrivent pas aux chevilles des Tchèques et de leurs 183 litres englouties par an et par personne (!), ils en boivent tout de même 41 litres, soit 8 de plus qu'en France, mais 25 de moins que les Belges. (source)
L'origine du breuvage malté remonte à l’époque Edo (1600-1868), celle où le Japon était gouverné par un shogoun et où les étrangers étaient interdits d’accès (et les Japonais d'en sortir). Tous les étrangers sauf quelques marchants hollandais notamment. Ces derniers ont considérablement aidé au développement du Japon, par le biais de manuels scientifiques, d'équipements en tout genre, et en apportant la bière. Si le fait de faire découvrir la bière aux Japonais peut difficilement être considéré comme un progrès majeur, il en est un autre indéniable, ces derniers l'ont adopté immédiatement.
Un cadeau venu de l’étranger
Il faudra attendre la fin du 19e siècle et des échanges plus soutenus avec l'Allemagne et les Etats-Unis (merci au commodore Perry), pour que les premières brasseries industrielles voient le jour au Japon.
William Copland (1832-1902), un Norvégien naturalisé Américain ayant étudié en Allemagne, brasse la première bière japonaise en 1869 à Yokohama dans sa brasserie Spring Valley Buruwari : la Tennuma No Bia (天沼のビア, « Bière de Tennuma »). À la suite de ce premier succès, un Japonais ayant étudié en Angleterre, installe en 1877 sa brasserie Sapporo (札幌, 14,6 % du marché) dans la ville du même nom sur l’ile d'Hokkaido. Il sera suivi par : Ebisu (エビス) et Kirin (キリン, 34,4 % du marché) à Tokyo en 1887, Asahi (朝日, 39,5 % du marché et 9e à l'échelle mondiale) en 1889, Suntory (サントリー, 10 % du marché) en 1899 à Osaka et Orion (オリオン, 0,8 % du marché) à Okinawa en 1957.
Les bières étrangères ne rencontrent pas un grand succès. Celles tirant tant bien que mal leur épingle du jeu sont Heineken, 1664 (Cocorico) et la star du moment Corona.
Avec des prix très abordables (environ 200 yens (1,6€) pour 350ml), de nos jours, tout le monde boit de la bière au Japon, des jeunes aux personnes âgées, hommes et femmes. Comme partout ailleurs, ces dernières semblent toutefois être davantage des "consommatrices d'accompagnement" que de véritables amatrices de houblon, bien que tous les cas de figure existent évidemment.
Un encadrement très strict
Au Japon, il faut avoir 20 ans pour boire et acheter de l'alcool. Aussi, le taux légal d’alcoolémie pour pouvoir conduire et de 0. Vous buvez ne serait-ce qu'une gorgée de bière, vous ne pouvez pas prendre le volant. Des amendes, des peines d'emprisonnement et d'autres sanctions peuvent également s'appliquer aux personnes jugées responsables de la fourniture d'alcool à un conducteur en état d'ébriété et à celles qui voyagent dans le même véhicule. Ça fait réfléchir.
A côté de ces mesures particulièrement strictes, la bière peut légalement être consommée presque partout en public bien qu'en réalité, la consommation d'alcool dans la rue est rare. En revanche, elle fait partie du plaisir de voyager lorsque l'on prend le train. Accompagnée d'un bento (voir notre article sur les bento de trains), elle fait passer les heures sur les rails beaucoup plus rapidement, surtout quand elle nous fait dormir.
A consommer avec modération. N'est-ce pas mademoiselle ?
Dès ses premières apparitions, notamment au sein du groupe féminin japonais Rev. from DVL, Kanna Hashimoto a attiré l’attention et est devenue populaire.
Certains lui ont donné le surnom de "Talent qui n’apparaît qu’une fois dans un millénaire". Un autre surnom de « Idole Angélique » lui a été donné.
En 1912, lors des J.O. de Stockholm, les marathoniens courent sous une chaleur torride. Épuisé et assoiffé, Shizo Kanakuri décide de s’arrêter «quelques instants», mais il s’endort et ne se réveillera que le lendemain matin.
En 1967, âgé de 76 ans, le japonais revient au stade olympique et termine son marathon. Il détient depuis le record du monde du marathon le plus lent avec un temps de 54 ans, 8 mois, 6 jours.
Participez
Ajoutez-en un pour lancer la conversation.
Connexion
Inscription