Perdu dans la foule de Tokyo, un homme (Ishii Yuichi) a rendez-vous avec Mahiro, sa fille de douze ans qu’il n’a pas vue depuis des années. La rencontre est d’abord froide, mais ils promettent de se retrouver. Ce que Mahiro ne sait pas, c’est que son “ père ” est en réalité un acteur de la société Family Romance, engagé par sa mère.
Et pour ce père de substitution, le travail devient de plus en plus compliqué lorsque des sentiments d'affection commencent à faire surface et que les jeux de rôles s'emmêlent avec la réalité.
Tourné comme un documentaire, avec une esthétique réaliste et brute, aux côtés de comédiens non professionnels, le film se dessine comme une mise en abyme de l’art du jeu, fascinante, mais aussi comme une passionnante réflexion sur le réel comme c'est de coutume chez le cinéaste allemand. Le tournage aurait même cumulé presque six heures de rushs, comme si la fiction elle-même contenait des éléments documentaires.
Le film s’intéresse au phénomène « rentaru furendo », rental friend, la location d’ami. Au Japon, contre rémunération, acteurs et actrices peuvent être loués pour combler les manques affectifs ou pour parer à toute situation risquant de vous mettre en position inconfortable. Pour tromper la vérité, pour quelques instants de bonheur fugaces, engagez un père ou une mère, un amant ou une maîtresse, et même un ami éploré à vos propres funérailles. De quoi garantir une réalité "plus idéale, plus propre".
Si le film est une fiction scénarisée, notez que Family Romance existe, c’est est une véritable agence dont le slogan est « Le bonheur fabriqué que nous vous proposons surpasse le bonheur de la vie réelle ». Ishii Yuichi exerce vraiment cette profession dans la réalité et il en est même le propriétaire.
Family Romance est une bouleversante vision du Japon où l'artifice et le mensonge se substituent parfois à une réalité de plus en plus désespérée et pathétique. Malheureux ou essentiel, c’est là que repose la réflexion quant à l’existence d’une telle entité.
Le film arrive dans les salles de cinéma français le 19 août 2020.
Au lieu de les laisser nous piquer, pourquoi ne pas les manger ?
Appelée la « succulente », la méduse est très appréciée des Japonais qui en mangent 13 tonnes par an. Avec 95 % d'eau et 5 % de protéines, elle est très peu calorique…
Aucune des espèces de méduses des cotes françaises n'est comestible. Vous pouvez trouver de la méduse séchée dans quelques épiceries asiatiques.
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