Si sa superficie globale n'est que de 377,962 km2, il s'étire sur plus de 2,800 kilomètres du nord au sud. A titre de comparaison, c'est comme si la France s'étalait de Dunkerque au milieu de l'Algérie, en plein Sahara.
La Corée du Sud exige le retrait de sites japonais du patrimoine mondial de l'humanité
Il n'aura pas fallu 48 heures pour que notre article sur le sentiment anti-coréen au Japon trouve un écho dans l'actualité.
La Corée du Sud va en effet prochainement exiger que l'UNESCO supprime les sites historiques liés à la révolution industrielle du Japon de sa liste de sites du patrimoine mondial.
Le gouvernement sud-coréen a critiqué une exposition de Tokyo présentant ces sites japonais, affirmant qu'elle ne montre pas que les Coréens ont été contraints de travailler sur certains d'entre eux pendant la Seconde Guerre mondiale malgré l'engagement du gouvernement japonais à clarifier ce fait.
Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme coréen enverra une lettre à l'agence des Nations Unies d'ici la fin de ce mois pour déposer la demande.
La Corée du Sud soutient que l'exposition comprend du contenu sur l'île de Hashima (Gunkanjima), dans le sud-ouest du Japon, qui "contredit directement" l'engagement du Japon à démontrer qu'il y avait "un grand nombre de Coréens et d'autres qui ont été amenés contre leur gré et contraints de travailler dans des conditions difficiles".
Le ministère des Affaires étrangères a également déclaré dans une déclaration du 15 juin que le contenu de l'exposition "déformait complètement les faits historiques".
Après une cérémonie d'ouverture fin mars, le centre d'information sur les "Sites de la révolution industrielle Meiji au Japon" a finalement été ouvert au public la semaine dernière à Tokyo après un retard dû à la pandémie de coronavirus.
Bien que l'exposition sur les sites comprenne des descriptions du travail coréen, elle intègre des témoignages de Coréens de deuxième génération qui vivent au Japon affirmant qu'il n'y a pas eu de traitement discriminatoire des travailleurs coréens.
Dans le communiqué de juin, un porte-parole du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré qu'il était "profondément préoccupant et décevant" de voir qu'aucun effort n'a été fait pour rendre hommage aux victimes qui ont été forcées de travailler, malgré la promesse de Tokyo de créer le centre d'information également dans ce but.
La mine de charbon de Hashima à Nagasaki, connue sous le nom d'«Ile du bateau de guerre» en raison de sa forme, est l'un des 23 sites couvrant huit préfectures qui ont été ajoutés à la liste du patrimoine culturel mondial en 2015 sous l'appellation «Sites de la révolution industrielle Meiji au Japon : sidérurgie, construction navale et extraction houillère.»
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