3 jours à Fukuoka
La porte d'entrée de Kyushu
Toutes les saisons sont belles pour voyager au Japon. Durant l’été cependant, il faut faire attention aux typhons, particulièrement dans le sud. Ces conditions parfois menaçantes n’empêchent pas les Japonais de se rendre en masse sur l’île de Kyushu pour profiter de ses plages et de sa nature.
Actuellement, les personnes qui visitent le Japon privilégient souvent le train pour leurs déplacements, le JR Pass rendant les voyages plus économiques. Toutefois, si vous souhaitez vous rendre à Hokkaido ou à Kyushu depuis la capitale, l'avion sera vivement recommandé. Il y a de nombreux vols quotidiens à des prix plus que raisonnables.
Le voyage en avion est très développé au Japon, beaucoup plus qu'en France. Les aéroports sont pleins tous les jours et quasiment chaque préfecture en est pourvue.
Pour ce séjour de 4 jours et 3 nuits, nous partirons de Tokyo pour Fukuoka, avec comme points forts, de la campagne, des sanctuaires, de l'artisanat... et un typhon.
La préfecture de Fukuoka sur l'île de Kyushu est la plus proche de l'île principale du Japon, Honshu. Elle est la 9e plus peuplée malgré une superficie assez restreinte (29e). La capitale éponyme est régulièrement placée dans les classements internationaux des villes où il fait le plus bon vivre et des villes les plus dynamiques. La population, âgée en moyenne de 38,6 ans, fait de Fukuoka la deuxième grande ville la plus jeune du pays ; avec un taux de croissance de 4,4 %, elle est également la deuxième ville du Japon en terme de vitesse de croissance démographique.
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10h
Kanda-myōjin, le grand sanctuaire d'Akihabara
Le Kanda-myōjin est connu des touristes à plus d'un titre. Bien qu'il ne fasse pas toujours partie des circuits classiques qui emmènent les voyageurs davantage vers le Meiji-jingū, sa proximité avec le quartier d'Akihabara en a fait la Mecque des otaku. Si les idoles du super-groupe de chanteuses AKB48 y viennent tous les ans en janvier, le sanctuaire n'en est pas pour autant dédié aux artistes. Ici, on vénère trois dieux : Ebisu, Masakado, et Daikoku. On y vient pour prier pour la réussite de son commerce, et donc par extension, de sa carrière professionnelle.
La religion shinto estime que pas moins de 8 millions de dieux vivent dans la nature au Japon. Naturellement, personne ne les connait tous mais les plus célèbres et importants d’entre eux ont le droit à des sanctuaires et celui par lequel nous démarrons notre périple aujourd’hui est l’un des plus célèbres de Tokyo. Le Kanda-myōjin a été fondé il y a environ 1300 ans dans ce qui était alors un village sans importance, Tokyo n’étant devenu la capitale du pays qu’au début de l’ère Edo au 17e siècle.
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12h
Restaurant d'unagi
A l’inverse des autres mets favoris des Japonais que sont le katsu kare ou les ramen par exemple, l’unagi est un plat raffiné et plutôt onéreux. Rien de bien méchant cependant. La moyenne tourne autour de 2,000/2,500 yens (20/25 euros) pour avoir son unajū, boîte carrée (ou rectangle) garnie de riz et de deux tranches de poisson. Le petit plus, c’est dans le bouillon (soupe) servi en accompagnement que vous le trouverez. Quitte à manger le poisson, autant le manger en entier pourrait-on se dire. Ainsi, c’est du coeur de l’anguille dont vous pourrez vous délecter en fin de repas…
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14h
Balade dans Akihabara
Tout a déjà été dit ou écrit sur Akihabara, le quartier des otaku de Tokyo. Si l'artère principale située autour de la gare éponyme est pleine de boutiques de mangas et figurines, les rues adjacentes se transforment vers un mode plus arty qui tranche avec le côté très commercial des ses voisines.
L’ancienne station de Manseibashi située le long de la rivière Kanda s’est totalement métamorphosée ces dernières années. Sous les arcades de son pont ferroviaire, une galerie de boutiques de commerçants et artistes indépendants ont pris possession de ces lieux étonnants.
Un peu plus au nord vers le station Suehirochō, un autre ensemble de magasins eux aussi disposés sous un pont ferroviaire. 2k540 accueille principalement des artisans et leurs productions à vendre bien entendu.
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18h
Roppongi Hills, la plus belle vue de Tokyo
Roppongi Hills est l'un des plus hauts grattes-ciels de Tokyo. Dépassé en taille uniquement par sa voisine, la Tokyo Midtown, elle la surpasse par sa vue panoramique sur la capitale japonais, autoproclamée la plus belle vue de Tokyo. En l'occurrence, c'est la vérité. Aucun autre immeuble ne propose de voir la Tokyo Tower, la Skytree et les buildings de Shinjuku d'aussi près et surtout à l'air libre et non pas derrière une vitre.
A l’heure où nous arrivons vers 18h, le soleil a encore une petite heure à briller. Le temps est maussade et donc peu propice aux belles photos. C’était sans compter sur notre persévérance et sur le superbe sunset que nous réservait cette chaude journée d’été.
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20h
Restaurant italien
Dans le centre commercial situé dans les étages inférieurs de Roppongi Hills, face aux studios de TV Asahi, on trouve de nombreux restaurants et notamment des terrasses pour manger en extérieur. L’équipe qui nous guidait à Tokyo (!) avait choisi un établissement de cuisine italienne Salvatore Cuomo. Il s’agit d’une chaîne mais davantage tournée vers une clientèle plus professionnelle et un peu plus aisée.
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22h
Arrivée à l'hôtel "remm Roppongi"
Face à la Tokyo Midtown, en plein cœur de Roppongi, le quartier de la nuit de Tokyo, l'hôtel remm Roppongi est flambant neuf. Et ça se voit.
Malgré sa position au centre du quartier le plus chaud de la capitale japonaise, l’hôtel remm Roppongi tient toutes ses promesses. Chambres impeccables, bien insonorisées et parfaitement équipées.
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Jour 2 - 8h
Départs pour Fukuoka, vol ANA 245
Prendre l'avion au Japon pour se rendre en province est quelque chose de tout à fait naturel ici. Les deux grandes compagnies que sont Japan Airlines (JAL) et All Nippon Airways (ANA) assurent de très nombreux vols quotidiens du nord au sud et de l'est à l'ouest.
Pour nous rendre à Fukuoka, nous allons embarquer sur un vol ANA depuis l'aéroport d'Haneda, situé à 20 minutes du centre de Tokyo.En plus de son terminal international, l’aéroport d’Haneda dispose de deux terminaux domestiques, un pour chaque compagnie (JAL/ANA). Tout se passe très vite, du check-in à l’enregistrer des bagages, tout se fait depuis des bornes.
Ce qui surprend toujours, c’est l’absence de contrôle d’identité pour monter à bord. Vous n’avez donc en théorie pas besoin de papiers d’identité pour prendre l’avion au Japon.
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11h30
Déjeuner
Sitôt arrivés à Fukuoka, nous montons dans un van de 10 places qui a été réservé pour l’occasion. Première étape, un petit restaurant… italien. Après la pizza d’hier soir, on va peut-être se faire des pâtes pour changer, d’autant que dans cet établissement, on mélange allègrement la cuisine de la botte et celle de Fukuoka. L’une des spécialités du coin est le mentaiko (Rogue de colin salé). Sur la photo de gauche, la baguette de pain est « tartinée » de mentaiko et devient alors un mentai-France.
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14h
Munakata-taisha
Dans la campagne de la préfecture de Fukuoka, peu connu des touristes étrangers, se dresse le Munakata-taisha (宗像大社).
Le nom Munakata-taisha représente un ensemble de trois sanctuaires dont deux se trouvent sur des îles au large de Kyushu. Le terme taisha est à différencier du classique jinja car dans le cas de Munakata, le taisha est à la tête de 6000 sanctuaires de taille inférieure dans tout le pays. Ces derniers sont d'ailleurs appelés Munakata-jinja.
Bien que le nom Munakata Taisha désigne les trois sanctuaires —Hetsu-gū, Nakatsu-gū et Okitsu-gū— il est communément utilisé pour ne désigner que Hetsu-gū, celui dont nous vous proposons la visite dans cet article. Le deuxième plus ancien livre du Japon nous apprend que les sanctuaires sont consacrés aux trois déesses Munakata, Ichikishima Hime-no-Kami, Tagitsu Hime-no-Kami et Tagori Hime-no-Kami. Ces kami sont supposées être les filles du dieu Amaterasu, ancêtre de la famille impériale.
Comme mentionné en introduction, le Munakata-taisha se compose de trois sanctuaires dont 2 sont situés sur des iles. La première est située à une dizaine de kilomètres des côtes, la seconde à plus de 50. C’est cette dernière, Okinoshima, qui nous intéresse au plus haut point. Tout d’abord, et c’est bien normal, il est difficile pour les personnes qui souhaiteraient s’y rendre pour prier de le faire. C’est pourquoi dans le Hetsu-gū, deux bâtiments (分霊, bunrei) représentant chacun une île permettent de le faire à distance. La distance est l’une des raisons qui empêchent les visites de cette île. Une autre vient du fait que cette île est quasiment interdite à l’homme. Jusqu’au 6e siècle, Japonais et étrangers s’y rendaient pour faire des offrandes aux Dieux mais jamais l’île n’a été habitée. Depuis près de 1500 ans, quasiment aucun homme n’y a mis le pied. C’est seulement il y a quelques années que des archéologues, avec l’accord du sanctuaire, ont pu se rendre sur place et commencer à collecter des objets en bronze notamment d’une valeur historique inestimable. Certains ont d’ailleurs obtenu le titre de Trésor National du Japon.
De nos jours, les femmes sont interdites sur l’île et seul un prêtre y demeure. Il est remplacé tous les dix jours. Quant aux hommes extérieurs au sanctuaire ayant l’honneur d’être sélectionnés, ils doivent effectuer une cérémonie de purification avant d’y débarquer. Si le sanctuaire occupe toute l’île, c’est surtout en son centre que se trouvent les plus importants bâtiments.
Dans un endroit inaccessible au public, une pièce richement décorée et aux meubles laqués attend les invités de très haut rang. Dernier visiteur en date, l’Empereur du Japon l’année dernière.
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17h
Bar à Kita-Kyushu
Après avoir quitté le superbe sanctuaire de Munakata, nous partons pour l'extrémité nord de Kyushu, juste en face de Honshu, la ville de Kita-Kyushu. La ville est tristement célèbre au Japon pour être un repaire de la pègre. Qu'à cela ne tienne, nous sommes bien encadrés et nous ne venons ici que pour profiter de l'ambiance de cette ville et de ses quartiers populaires.
La galerie où nous sommes actuellement date de l’après-guerre, et ça se voit. La mairie prévoit d’ailleurs de la réhabiliter au grand dam de ses habitués. Il est 17h et notre comité d’accueil nous a prévu une petite dégustation d’alcools locaux dans l’un des bars où l’on boit debout et où l’on vient autant pour se désaltérer que pour discuter avec ses amis.
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18h
Château de Kokura
Le château de Kokura porte le nom de l'ancienne ville sur laquelle il a été construit en 1602. Détruit par le feu en 1865 pendant la guerre entre les clans de Kokura et du domaine de Chōshū, il a été reconstruit en 1959, et chose étonnante, pas à l'identique. En effet, quitte à le reconstruite, la mairie a choisi de le faire plus majestueux qu'il ne l'était à l'origine.
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20h
Festival Tobata Gion Yamagasa
Le festival Tobata Gion Yamagasa est un matsuri qui a lieu chaque année à Tobata, un quartier de Kitakyushu. C'est l'un des plus célèbres de tout le pays et son point d'orgue intervient le samedi soir lors du défilé de Yamagasa, de très gros chats portés à bras d'hommes. Il y a quatre régions de Tobata qui participent: Higashi, Nishi, Tenraiji et Nakabaru. Chaque région a un grand Yamagasa pour les hommes et un petit pour les garçons, ce qui fait au total huit flotteurs principaux.
L’été est la saison des festivals dans le monde entier et à plus forte raison au Japon. Pas une ville, pas un quartier, n’organise pas un festival, un feu d’artifice, fut-il d’importance mineure. Dans un matsuri japonais, l’ambiance est au moins aussi importante que l’événement lui-mème. On y vient en famille ou entre amis, vêtus ou non d’un yukata, on mange et on y boit beaucoup, mais toujours dans la bonne humeur.
Ce festival a son origine en 1802, lorsque des personnes en proie à une épidémie dans le village de Tobata ont prié Suga-taijin de disperser la peste, leurs prières ont été exaucées et tous les villageois atteints de peste ont été guéris. Les villageois ont ensuite organisé le festival Yamakasa comme un événement de célébration de la réponse à leurs prières.
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22h30
Hôtel à Kita-Kyushu
Le Toyoko Inn Kokura-eki Minami-guchi est un hôtel situé à deux pas de la gare de Kokura. C’est à peu près la seule chose à retenir de cet établissement qui conviendra aux personnes voyageant seules, moins aux couples et aux familles.
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Jour 3 - 10h
Fonderie
Ashiyagama no sato. A première vue, ce nom ne nous évoque pas grand chose. Il abrite pourtant l'une des plus célèbres fonderies du Japon. Une fonderie qui a fait des bouilloires à thé sa spécialité depuis l'époque d'Edo. Tombée dans l'oubli au fil des ans, la fonderie renaît de ses cendres et l'équipe actuelle s'évertue à reproduire les modèles de ses glorieux prédécesseurs, toujours dans l'esprit et avec la technique qui étaient les leurs au 17e siècle.
Plus d’informations sur le site internet de la fonderie.
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12h30
Buffet et typhon
Alors que le typhon approche à grands pas, nous sommes invités à déjeuner dans un restaurant proposant un buffet très fréquenté par les familles des environs. Sa position face à la mer, nous assure une vue imprenable sur les vents et les vagues qui déferler.
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15h
Hakata ningyo
Le typhon a atteint la ville de Fukuoka en même temps que nous. Le programme de notre soirée prévoyait un diner en extérieur, qui va dans tous les sens du terme tombé à l’eau. En attendant que le ciel se calme, nous entrons dans un musée qui propose de peindre des poupées.
Depuis 400 ans, il existe une catégorie de poupées très populaires au Japon et à Fukuoka en particulier, les Hakata ningyō. Ces poupées en argile portent le nom de l’ancienne ville commerçante d’Hakata, cité qui a fusionné avec Fukuoka à la fin du 19e siècle.
>A l’origine, les poupées servaient le plus souvent comme offrande dans les temples. C’est avec leur présentation au monde occidental lors de l’exposition universelle de Paris en 1900 qu’elles ont commencé à devenir populaires comme objets de décoration. C’est d’ailleurs à cet usage que les soldats américains ont commencé à les acheter durant leur occupation du Japon après la guerre.
Si vous allez à Fukuoka, il existe de nombreuses boutiques et ateliers où vous pouvez vous essayer à la peinture sur Hakata ningyō. Il s’agit de peinture à l’eau et un enfant de 10 ans est capable de le faire.
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16h30
Kushida-jinja, sanctuaire à Hakata
C’est sous des trombes d’eau que nous visitons le Kushida-jinja, l’un des plus importants sanctuaires de la ville. Dédié à Amaterasu et Susanoo, il aurait été fondé en 757. Le festival Hakata Gion Yamakasa est centré sur lui. On peut d’ailleurs observer deux gigantesques « chars » dans leur abri.
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18h
Café arty dans Hakata
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20h
Izakaya
Tout voyageur qui se rend à Fukuoka a pour objectif de dîner dans un yatai, un restaurant "à roulettes" garé dans la rue et où l'on mange les spécialités locales. Malheureuse pour nous, le temps ne nous le permettra pas cette fois-ci. L'occasion de découvrirais un établissement izakaya de très bonne facture ayant pour spécialité le poisson grillé.
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22h
Retour à l'hôtel (Fukuoka)
L’hôtel Richmond de Fukuoka est un business hôtel de très bonne facture (surtout quand ce n’est pas nous qui la payons). Idéalement situé en bordure de Tenjin, le grand quartier commerçant de la ville, l’établissement est très bien équipé et se donne des allures de grand hôtel, pas si fréquent dans la région.
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Jour 3 - 10h30
Fabrique de meubles à Okawa
Okawa est connue comme une ville du meuble à Kyushu. Les équipes de la préfecture ont donc tenu à nous présenter l’une des fabriques traditionnelles du coin connue pour fabriquer entre autres des canapés pour chats.
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12h
Fabrique de vinaigre et déjeuner
Vous ne le savez peut-être pas encore mais le vinaigre est très bon pour la santé et peut même être bu comme un jus de fruit. Attention, pas n'importe quel vinaigre évidemment. Au Japon, de nombreuses vinaigreries proposent une gamme très complète de vinaigres de fruit et souvent, elle propose de déguster une gastronomie faisant une place primordiale à leurs produits dans leur propre restaurant.
L’établissement où nous nous arrêtons pour déjeuner s’appelle Shōbun et se trouve toujours à Okawa. Il propose une cuisine raffinée où la star n’est ni le poisson ni aucune autre spécialité locale, mais leur vinaigre, mis ici à toutes les sauces.
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14h
Fabrique de saké
Du saké à Fukuoka ? Il y a de quoi faire sourire les Japonais. Les grandes régions productrices sont plutôt situées au nord du pays (Niigata, Akita, etc.). Pour autant, faire du saké ne nécessite pas un terrain ou une topographie particulière, juste du bon riz, de la bonne eau, et un savoir-faire.
La distillerie Kitaya (voir site internet) dans la ville de Yame a eu la gentillesse de nous accueillir pour une visite guidée de leurs installations. En été la production est en arrêt et c’est la saison du nettoyage et de la maintenance. « Il fait beaucoup trop chaud pour travailler » nous confie M.Kinoshita. Dès notre entrée dans la distillerie on est frappés par le nombre de prix remportés par l’entreprise. En 2013, elle a même reçu un titre de « Champion Sake » décerné par l’International Wine Challenge.
Une heure de visite nous aura permis de mieux comprendre le long processus de fabrication de cet alcool dont raffolent les Japonais. Vous pouvez le suivre pas à pas sur le site de Kitaya.
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16h
Atelier de seau pour le bain
Si vous avez déjà mis les pieds dans une salle de bains japonaise, vous savez donc qu'elles n'ont rien à voir avec celles de nos maisons occidentales. Au Japon, la piécette entière est étanche, et on se lave hors du bain, puis on y entre juste pour se délasser. Parmi les accessoires indispensables, le banc et le petit seau en bois appelé furooke en japonais (風呂桶).
Pour fabriquer le furooke, l’artisanat est encore la technique privilégiée. Dans cette entreprise de la campagne de Fukuoka, on fabrique des seaux de pères en fils depuis des générations. Le patriarche, 80 ans, continue de donner un coup de main de temps en temps. « Je ne sais faire rien d’autre et en plus je ne suis pas tout seul » nous confie t-il en tressant son bambou.
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18h
Udon à l'aéroport de Fukuoka
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19h30
Retour vers Tokyo, vol ANA 268
Il est temps de rentrer chez soi après 3 jours intenses à Fukuoka. 3 jours où l’on aura pu découvrir un peu de la richesse artisanale de la région, de l’authenticité et de la gentillesse de ses habitants. Fukuoka n’est qu’à une heure de train d’Hiroshima, la grande ville touristique de la « région » où de nombreux Français se rendent chaque année. Entre la ville, sa campagne et la mer, vous ne serez pas déçus si vous décidez de venir y faire une petite visite. En ce qui nous concerne, c’est certain, on y reviendra.
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