Née d'un père japonais et d'une mère britannique, Becky a été citée en 2008 femme la plus populaire du Japon. Vue dans de nombreux drama, elle a commencé une carrière de chanteuse en 2009 sous le nom de "Becky♪♯". Au centre d'un gros scandale d'adultère début 2016.
Deux lycéennes japonaises reproduisent les 82 techniques du sumo (vidéo)
C’est une courte vidéo mais il y a beaucoup à dire sur ces deux petites minutes.
Son contenu va vous permettre de découvrir que les combats de sumo ne sont pas uniquement caractérisés par l’imposant gabarit de lutteurs (rikishi) aux cheveux tirés en chignon habillé de pagnes (mawashi) et qui ont pour seul objectif d'éjecter par la force leurs opposants hors du cercle de combat (dohyō).
Dans le sumo, il existe 82 techniques homologuées pour remporter un combat. On parle de kimarite en japonais. Si pousser son adversaire hors du cercle est l’une des plus simples manières de remporter un match, il est possible de le faire aussi en lui faisant toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. Dans les faits, ce sont toujours les mêmes techniques que l'on voit en combat. Une dizaine à tout casser. Les plus courantes étant la numéro 2 (Oshidashi) et la numéro 8 (Yorikiri).


Notez que l'accès au dohyō est interdit aux femmes même en dehors du combat, selon une ancienne tradition shinto considérant le sang comme une souillure (kegare). Et ce n’est pas du sang des sumo dont il est question, mais des femmes qui seraient potentiellement impures du fait de leurs menstruations.
L’idée de la vidéo de cette vidéo n’était pas de faire un pied de nez à deux mains à certaines traditions mais que deux jeunes filles, deux idoles/actrices, Misaki Jimbu et Chihiro, reproduisent avec conviction ces fameuses techniques viriles sur un dohyō, vêtues de sailor fuku, ces uniformes scolaires exprimant jeunesse et innocence n’est peut-être pas un hasard.
En attendant de voir un jour un véritable combat de sumo féminin, révisez votre "petit sumo illustré". Voici les noms des mouvements qui sont présentés dans la vidéo :
1:Oshitaoshi, 2:Oshidashi, 3:Tsukidashi, 4:Tsukitaoshi, 5:Yoritaoshi, 6:Kimetaoshi, 7:Kimedashi, 8:Yorikiri, 9:Waridashi, 10:Okuritsuridashi, 11:Tsuridashi, 12:Okuritaoshi, 13:Okuridashi, 14:Okurinage, 15:Sokubiotoshi, 16:Tsukiotoshi, 17:Hatakikomi, 18:Hikiotoshi, 19:Okurihikitaoshi, 20:Sabaori, 21:Abisetaoshi, 22:Ushiromotare, 23:Hikkake, 24:Tottari, 25:Sakatottari, 26:Katasukashi, 27:Shitatedashinage, 28:Uwatedashinage, 29:Ketaguri, 30:Kekaeshi, 31:Susoharai, 32:Tsumadori, 33:Kozumatori, 34:Susotori, 35:Ashitori, 36:Komatasukui, 38:Kainahineri, 39:Uchimusou, 40:Sotomusou, 41:Uchigake, 42:Sotogake, 43:Chongake, 44:Ukurigake, 45:Kakezori, 46:Kawazugake, 47:Kakenage, 48:Watashikomi, 49:Kirikaeshi, 50:Uwatehineri, 51:Shitatehineri, 52:Kotehineri, 53:Kubihineri, 54:Zubuneri, 55:Gassiuchhineri, 56:Zubuneri, 55:Gassiuchhineri, 56:Harimanage, 59:Sukuinage, 60:Kotenage, 61:Uwatenage, 62:Shitatenage, 63:Makiotoshi, 64:Oosakate, 65:Ipponzeoi, 66:Nicchonage, 67:Koshinage, 68:Kubinage, 69:Yobimodoshi, 70:Oomata, 71:Tsuriotoshi, 72:Okuritsuriotoshi, 73:Mitokorozeme, 74:Nimahariigeri, 75:Tsukaminage, 77:Yagaminage, 77:Sototasukizori, 79:Tasukizori, 80:Tsutaezori, 81:Izori et 82:Shumokuzori.
Si vous voulez en savoir plus sur ces techniques, allez faire un tour sur dosukoi.fr, un site français dédié au sumo.
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En 1961, à Paris, lors de la troisième édition des championnats du monde, soit environ 80 ans après la création de cet art martial fondé par Jigoro Kano en 1882, Anthonius Johannes (Anton) Geesink est le premier judoka à battre un japonais en catégorie poids lourds. En 1964, à Tokyo, le néerlandais deviendra médaillé olympique en dominant en finale Akio Kaminaga.
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