Au Japon, les hivers ont beau être relativement secs, ils sont le plus souvent glacials. Tōkyō ne déroge à pas cette règle. Situé en bord d'océan, la capitale subit une brise marine qui apporte un ressenti frigorifiant que les Japonais se doivent de combattre de tous les moyens possibles. Nous vous avions déjà présenté le kotatsu, la table chauffante sous laquelle on se dove pour déjeuner ou faire la sieste. Très agréable, il reste néanmoins difficile d'emporter sa table de salon avec soi en promenade. C'est ainsi que réapparaissent comme à chaque hiver, les hokkairo (ホッカイロ). En France, il semblerait qu'on les appelle "chaufferette" !
Wikipédia en donne la définition suivante : C'est une pochette contenant une solution aqueuse saturée en acétate de sodium en surfusion, la température de fusion étant à 54 °C pour une solution à 20 %, ce qui est bien au-dessus de la température ambiante. En tordant une plaquette métallique à l'intérieur du liquide, on libère des germes d'acétate solidifié, qui déclenchent la cristallisation, et la solution devient solide
Celles vendues au Japon fonctionnent un peu différemment. Selon les cas, il peut suffire de secouer la pochette pour la faire chauffer. Elles peuvent ensuite rester chaudes jusqu'à 20 heures d’affilée !
Il en existe de nombreuses sortes. Collantes, non collantes, celles que l'on se met dans le dos, pas directement sur la peau mais sur le tee-shirt par exemple, celles qu'on met dans les chaussures, et la plus populaire, celle que l'on met dans la poche de pantalon/jupe ou qu'on garde dans la main.
C'est d'ailleurs cette option qui crée des moments fantasmées par les jeunes Japonaises. Prendre la main de son amoureux dans la rue, un hokkairo pour se réchauffer.
Comme on est au Japon, vous imaginez bien qu'il en existe estampillés Hello Kitty ou Rilakkuma, mais pour des raisons de dignité évidente, j'ai préféré acheter et vous présenter les plus classiques.
Il se vend des millions d'hokkairo chaque hiver au Japon, et une grande majorité d'écolières en uniforme en ont un dans leur poche.
Généralement vendus en paquet de 10 pour environ 300 yens, c'est un sacré business. Le vrai chaud-business ?
Le Japon est le premier consommateur de surimi au monde
La production mondiale de surimi représente environ 48 kilos par seconde, soit 1,5 million de tonnes de surimi par an. Le Japon est de loin le premier producteur et consommateur de bâtonnets de surimi au monde.
La France est le second marché mondial de surimi après le Japon qui en consomme un demi million de tonnes.
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