Architecture

La maison japonaise par Makiko Tsukada à Yokohama

lundi 22 mars 2021
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A Yokohama se trouve une petite maison de ville défiant tous les stéréotypes sur l’architecture résidentielle japonaise. Située sur une étroite parcelle coudée dans une partie vallonnée de la ville portuaire, coincée entre deux habitations génériques, la maison imaginée par la jeune architecte Makiko Tsukada propose à ses occupants deux espaces de verdure en plein air astucieusement intégrés.

Le projet que de nombreux citadins stressés rêveraient de posséder est le résultat de problématiques liées aux caractéristiques uniques du site et à quelques demandes des jeunes propriétaires.

Les contraintes favorisent la créativité

La construction offre 97,31m² de surface habitable et épouse la forme singulière du site en V de 97,18m².

Deux pelouses « flottantes » ont été placées sur les toits qui coiffent à différents niveaux l’édifice.
La première pelouse, située au-dessus d’un garage ouvert, est une extension véritablement attirante de la terrasse en bois, elle-même prolongeant le parquet uniformément disposée dans toute la maison. La seconde pelouse, sur le toit de la maison, amplifie le saisissant contraste philosophique exposé entre cette construction moderne et son voisinage contigu.

A l’intérieur, l’effet «grotte urbaine» recherché pour ce havre de paix est personnifié par le grand et unique volume caverneux. Les murs, les planchers et les plafonds sont recouvert d’un bois très sombre. Pour apporter la luminosité nécessaire tout en préservant l'intimité, des panneaux de verres dépolis verticalement ordonnés alternent avec des poutres en bois.

Les espaces de vie privés sont isolés au niveau du rez-de-chaussée. Salle de séjour et cuisine occupent la majeur partie de la maison.
Un cellier est disposé dans un noyau central qui fournit également un accès au toit par un petit escalier mais redirige aussi de la lumière naturelle vers la salle de bain qu’il abrite au rez-de-chaussée. Cet espace est aussi un dispositif antisismique qui supporte une grande partie de la masse structurelle et a permis de n’utiliser qu’une série de fines colonnes d’acier de 50 millimètres d'épaisseur pour soutenir le toit du garage.

Pensée comme une «grotte urbaine», la bâtisse est une retraite climatisée de manière naturelle. Les gazons suspendus absorbent le rayonnement solaire durant les saisons chaudes. Elles permettent d’isoler et de préserver les agréables ambiances thermiques diffusées dans les différents espaces de vie intérieurs en période hivernale.
Les deux aires organiques ont été pensées pour créer une ligne de vue directrice et un semblant de continuité visuelle avec la petite zone boisée qui longe la rue et qui fait face. En été, assis ou couché au niveau des pelouses, l’illusion d’optique institue une illusion des sens.

Inspirant.

  • publié le lundi 22 mars 2021, 18:00 (JST)
    Dernière modification le mercredi 30 juin 2021, 13:45 (JST)
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    Photo(s)/image(s)Shinkenchiku-sha
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