Chaque année au Japon, le temple Kiyomizu de Kyoto accueille la cérémonie de dévoilement du kanji de l'année. Depuis 1995, l'association Nihon Kanji Kentei Kyokai, spécialisée dans l'évaluation des connaissances en idéogrammes, sélectionne le kanji qui incarne le mieux l'année écoulée.
Le kanji a été calligraphié sur un grand papier blanc par un moine bouddhiste, dans une atmosphère empreinte de solennité. Ce rituel, largement relayé par les médias, marque pour de nombreux Japonais le début de l'hiver et l'approche de la fin de l'année.
En 2022, c'est le kanji 戦 (prononcé "sen" ou "ikusa"), signifiant "guerre" ou "bataille", qui a été sélectionné. Ce choix reflète les préoccupations majeures des Japonais face à la guerre en Ukraine, qui a eu un impact mondial, et à l'inflation galopante qui a touché le pays, mettant à mal le pouvoir d'achat des citoyens.
Ce kanji 戦 n'est pas inédit : il avait déjà été choisi en 2001, une année marquée par les attentats terroristes du 11 septembre aux États-Unis, qui avaient profondément ébranlé le monde entier. Le choix de ce kanji en 2022 souligne donc un sentiment de crise et d'instabilité, tant sur le plan international qu'économique.
Le deuxième kanji le plus plébiscité par les Japonais était 安 (prononcé "an"), qui signifie "paix", "sécurité" ou "tranquillité", mais qui peut aussi faire référence à une "baisse de valeur". Ce choix met en lumière les inquiétudes liées à la chute historique du yen face au dollar, qui a eu des répercussions sur l'économie japonaise et le quotidien des habitants.
Le Japon est le premier consommateur de surimi au monde
La production mondiale de surimi représente environ 48 kilos par seconde, soit 1,5 million de tonnes de surimi par an. Le Japon est de loin le premier producteur et consommateur de bâtonnets de surimi au monde.
La France est le second marché mondial de surimi après le Japon qui en consomme un demi million de tonnes.
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