Oui, on sait. Nous sommes fin octobre. Tandis que le Japon prépare Halloween et anticipe les feuillages d'automne (kōyō), nous vous présentons un court-métrage sur l'été. On plaide coupable : on est super en retard. Cette vidéo est sortie le 18 juillet dernier. Notre découverte est plus que tardive. Nous sommes loin d'être omniscients. Excuse faites, on ne pouvait pas "ne pas partager".
Pourquoi ? Parce que la mélodie intemporelle de « Summer » de Joe Hisaishi transcende les saisons, et parce que les images de ce film... elles vibrent de ce Japon qui éveille en nous une profonde nostalgie et admiration.
La nostalgie d'un « dernier été »
Quiconque a déjà prêté l'oreille aux sons de l'été japonais connaît cette mélodie. « Summer », la composition intemporelle de Joe Hisaishi, est plus qu'une simple musique : c'est la bande-son d'une nostalgie collective. C'est le son des furin (carillons éoliens), des cigales et des après-midis écrasés de soleil.
Ce court-métrage, réalisé par Yū Sanbonsuge, réimagine cette mélodie. L'histoire nous plonge dans un lycée rural de Nishi-Izu, un établissement destiné à fermer ses portes au printemps prochain. Nous y suivons les membres du club de radio (hōsō-bu) alors qu'ils vivent leur « dernier été », s'efforçant de laisser une trace de leur passage.
Le parti-pris est audacieux : une absence totale de dialogue. Pendant 7 minutes, tout repose sur la musique, les paysages baignés de lumière et les expressions subtiles des jeunes acteurs. C'est une capsule de temps, poétique et douce-amère.
Une expérience multiplateforme
Si nous nous permettons d'aborder ce sujet si tardivement, c'est que le projet s'avère être bien plus qu'un simple film. Il s'agit d'un dispositif multiplateforme brillant, qui demeure pleinement d'actualité. L'expérience a été pensée en plusieurs couches, et tout est encore en ligne.
Le court-métrage principal : Le film de 7 minutes, sur la chaîne YouTube de Joe Hisaishi. Il pose l'ambiance, sans rien expliquer. Alors, on s'excuse pour le retard, mais une bouffée d'été japonais en plein automne, ça ne se refuse pas. Si vous avez besoin d'une dose de natsukashii (nostalgie) pure, c'est par ici.
Les « réponses » (答え合わせ) : Celles-ci se trouvent sur les comptes yamanishi_nichijoe. Il s'agit d'une série de vidéos verticales intitulée « Our Summer », qui offrent des interprétations alternatives aux scènes du film, révélant les pensées cachées des personnages.
Même en octobre, il est toujours possible d'assembler les pièces de ce puzzle narratif. Pour ceux qui souhaitent explorer l'expérience complète, le site officiel regroupe tous les liens : https://summer-shortfilm.com/
La Chine (60 %) et le Japon (28 %) sont les premiers producteurs et consommateurs de farine de konjac, tubercule à la réputation flatteuse en matière de santé et de régime minceur. Le volume total annuel de farine de konjac produit est de 25 000 tonnes.
Le konjac est une plante est cultivée comme légume en Chine, au Japon ou encore en Indonésie, depuis le 9ème siècle. Le principal usage du konjac est la production de farine à partir des rhizomes, puis de pâte à partir de cette farine pour les usages alimentaires.
Le Japon conserve sa production de konjac pour sa consommation domestique, et se protège de l'importation de konjac étranger par un double système de quotas et de taxes pouvant atteindre 990 % de la valeur du produit sur le marché.
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