Saint Seiya fête ses 30 ans, cette année. A l’occasion des 10 ans de sa série phare, Shiori Teshirogi, l’auteur de Saint Seiya : The Lost Canvas, était l’invitée de Japan Expo, en partenariat avec les éditions Kurokawa.
Shiori Teshirogi a voulu devenir dessinatrice de manga dès l'école primaire. Elle admirait beaucoup les mangas de la dessinatrice Rumiko Takahashi (Ranma ½, Rinne). Alors qu'elle commence vraiment à s'intéresser aux mangas, elle découvre ceux de Masami Kurumada. Plutôt mauvaise élève, elle se dit que, peut-être, elle aussi pourra gagner sa vie en dessinant des mangas.
Sa rencontre avec Masami Kurumada s'est faite de manière assez étonnante.
Très attachée aux personnages de Saint Seiya, Shiori Teshirogi a eu beaucoup de mal à faire "mourir tous les chevaliers d'or, qui en plus ressemblaient beaucoup aux précédents chevaliers d'or, c'était très dur pour moi parce que c'étaient des personnages que j'aimais énormément et je devais les faire mourir à chaque fois de manière plus cruelle."
La mythologie
Shiori Teshirogi n'a pas attendu de travailler sur The Lost Canvas pour s'intéresser à la mythologie. "Comme j'étais complètement fan de Saint Seiya à l'école, je m'étais déjà énormément renseignée. J'ai lu beaucoup d'ouvrages traitant de la mythologie grecque. J'en ai tellement lu que c'est un peu comme si je préparais un concours. Quand on m'a proposé de travailler sur Saint Seiya, je me suis énormément renseignée, j'ai ressorti les livres que j'avais achetés quand j'étais jeune. Mais j'étais déjà un peu calée là-dessus."
Saint Seiya Legend of Sanctuary
Shiori Teshirogi a "bien aimé. C'est un film à part, ça ne fait pas partie de l'univers de Saint Seiya. Cela fait plaisir de voir ce genre de film parce que cela élargit encore plus l'univers de Saint Seiya. Cela permet à d'autres personnes d'y aller. Même dans ce film-là où il y a peu de rapports avec l'œuvre originale, il y a un lien très fort qui unit Seiya et Saori. Cela m'a ému. Au final, je l'ai vu trois fois."
La mangaka avoue qu'elle aimerait bien un long métrage sur The Lost Canvas. "Si quelqu'un veut me le faire j'en serais ravie."
Merci à Shiori Teshirogi pour l'interview et la dédicace, à Grégoire Hellot (directeur éditorial de Kurokawa) pour la traduction, à Japan Expo et à Sarra Bekare.
La Chine (60 %) et le Japon (28 %) sont les premiers producteurs et consommateurs de farine de konjac, tubercule à la réputation flatteuse en matière de santé et de régime minceur. Le volume total annuel de farine de konjac produit est de 25 000 tonnes.
Le konjac est une plante est cultivée comme légume en Chine, au Japon ou encore en Indonésie, depuis le 9ème siècle. Le principal usage du konjac est la production de farine à partir des rhizomes, puis de pâte à partir de cette farine pour les usages alimentaires.
Le Japon conserve sa production de konjac pour sa consommation domestique, et se protège de l'importation de konjac étranger par un double système de quotas et de taxes pouvant atteindre 990 % de la valeur du produit sur le marché.
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