Après avoir franchi les portes du musée départemental Albert Kahn et parcouru sa galerie présentant une petite partie de la plus importante collection au monde de plaques stéréoscopiques noir et blanc et de plaques autochromes couleur (la collection de photo est appelée : les archives de la planète), vous découvrirez sur environ 4 hectares, un ensemble de jardins du monde caractéristique de la fin du XIXe siècle.Entre son jardin à la française, composé d’un verger et d’une roseraie ; d'un jardin anglais avec son cottage ; d'une forêt vosgienne typique de cette très belle région dont Vincent et moi sommes originaires ; d'une forêt dite « dorée », du fait de ses couleurs, peu scénarisée contrairement aux autres, presque sauvage et d'une autre « bleue » réunissant des arbres d’Afrique et d’Amérique : cèdres de l’Atlas et épicéas du Colorado ; le Jardin Albert Kahn possède de très beaux paysages, parfaits pour une promenade dominicale en famille mais nous n’allons faire qu’un petit tour dans le jardin japonais et dans le petit village japonais accolé directement au musée.
J'occulte la présentation du banquier philanthrope et vous renvoie vers le site du musée.
« Je suis allé à deux reprises au Japon ; j’aime tout particulièrement ce pays et c’est pour cela que j’ai voulu poser ici près de ma demeure, un coin de la terre japonaise. Ma nature a de grandes affinités avec la sensibilité des Japonais et j’apprécie tellement le calme et la douceur de leur façon de vivre. C’est peut-être aussi pour retrouver cette atmosphère qui m’est si familière que j’ai voulu vivre parmi les fleurs et les arbres du Japon »
Albert Kahn interviewé pour la revue France-Japon, 15 Août 1938.
Du jardin crée au début du XIXème siècle, ne subsiste que le grand cèdre de l’Himalaya et le hêtre pleureur sur le petit îlot, des deux ponts, ainsi que du Torii donnant sur le verger. Il fut totalement réinventé en 1989 grâce au co-financement d'un mécène japonais, Monsieur Murata, et du Conseil général des Hauts-de-Seine. Les éléments de composition de ce jardin Japonais, conçu par le paysagiste Fumiaki Takano, sont ce qu'il y a de plus traditionnel dans sa transposition du paysage de l'archipel nippon avec les symboliques de ses montagnes, de ses cours d’eau, de ses cascades et de ses rizières en terrasses. Son créateur a souhaité rendre hommage à la vie et à l’œuvre d’Albert Kahn par la création d’une œuvre paysagère contemporaine.
On n'en parle pas souvent mais dans le japon médiéval, certaines femmes issues de la haute société apprenaient les arts martiaux et étaient amenées a combattre. On les appelait les Onna-bugeisha (女武芸者).
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