Pour autant, c’est dans un autre endroit célèbre que nous allons diner. Le Hirome Ichiba est une sorte de marché où l’on achète à manger et on s’installe sur des grandes tables installées au centre et où l’on partage son repas avec ses amis.

Une ambiance très conviviale et des mets savoureux vous attendent. Essayez absolument les katsuo tataki, une sorte de sushi grillé. Ajoutez-y une pointe de sel, c’est délicieux.

Quand on arrive au Jardin de Monet Marmottan de Kitagawa, on est immédiatement saisi par la ressemblance avec celui situé en Normandie, notamment au niveau du jardin d’eau.

Les jardins de fleurs n’étant pas si courant au Japon, la visite de ce dernier s’impose à tous les amoureux du genre.

Comme partout au Japon, la préfecture de Kōchi a de sacrés arguments en matière de gastronomie. Le premier soir, nous avons déjà pu goûter les katsuo (no) tataki, pour ce deuxième jour, nous restons dans les produits de la mer avec ce nama-shirasudon, un bol de riz recouvert de « bébés poissons ». Un délice.

Sur les routes de Kōchi comme sur toute l’île de Shikoku, vous croiserez certainement des pèlerins à pied vêtues de leur chapeau et pour certains de leur tunique blanche.

Au Chikurin-ji, on est en pleine montagne et on a un peu l’impression d’être au milieu de nul part. Le site du temple n’est pas très grand, mais suffisamment pour abriter une jolie pagode et de non moins superbes jardins de mousse.

A deux pas du Chikurin-ji, sur la même montagne, le jardin botanique Makino est un lieu assez unique en son genre. Il abrite un musée, un vaste jardin, et un très belle serre exotique.

On pourrait croire que les marchés ne sont qu’une tradition française. Et bien non ! Au Japon, on expose et on vent aussi ses fruits et légumes dans la rue ou sur des places dans une ambiance très bon enfant. Parmi les spécialités locales, essayez donc ces succulents sushis de légumes.

Le château de Kōchi a eu la chance de n’être le théâtre d’aucune bataille ni même d’une tentative. Résultat, il est le plus authentique de tous les châteaux du Japon.

A l’instar de ses semblables, les visiteurs peuvent monter au sommet de son donjon et profiter d’une vue imprenable sur la ville.

Mais attention, pour s’offrir ce plaisir, il faudra déjà franchir les larges et interminables marches extérieures, amuse-bouches avant les escaliers intérieurs à 70 degrés.

Kao no niwa est le nom d’un restaurant qui a priori n’est pas destiné aux touristes étrangers. Un peu à l’écart du centre-ville, dans un quartier résidentiel, on y accède en taxi ou en bus.

Sitôt passée la porte extérieure, on est littéralement subjugué par ce jardin. En effet, difficile d’imaginer qu’un restaurant puisse avoir ce type de joyau en son sein. Un jardinier y est employé à l’année. Côté cuisine, c’est très raffiné et japonais et pour un prix tout à fait abordable.

Pour terminer une première découverte de la préfecture de Kōchi, il est indispensable d’aller rentre une petite visite à Ryōma Sakamoto, le personnage historique de la région.

Le révolutionnaire qui s’est battu pour abolir l’ère féodale et rétablir le pouvoir de l’Empereur a été assassiné à 31 ans dans une auberge de Kyōto.

Sa statue se trouve sur la plage de Katsurahama, un lieu très prisé des habitants qui y viennent pour ressentir l’air du large, se restaurer et s’amuser le weekend.