Chanteuse et modèle. Reine de la pop kawaii et intimement liée au quartier d'Harajuku. Parmi ses plus grands succès "PONPONPON", "Ninjari Ban Ban" ou "Family Party".
Cet artiste japonais modernise le genre bijin-ga, ces célèbres dessins de femmes japonaises

Presque tous les artistes de l'ukiyo-e, les célèbres estampes japonaises, ont produit du bijin-ga, l'un des thèmes centraux du genre. Bijin-ga (美人画) est un terme générique pour désigner les images de belles femmes dans l'art japonais durant l’ère Edo (XVII/XIXe siècle).

Tombé en désuétude avec le développement de la photographie, le bijin-ga n'a pas pour autant disparu. De plus en plus d’artistes contemporains tentent de relancer le genre et parmi eux Ichiro Tsuruta. L'homme né en 1954 dans la région de Kumamoto a fait du bijin-ga sa spécialité et il expose régulièrement ses œuvres au Japon. La prochaine aura d'ailleurs lieu à Osaka en janvier et sera gratuite pour les visiteurs.

Le travail de Tsuruta est remarquable. Ses tableaux allient le plus souvent un fond uni de couleur pastel et une femme de face ou de profil. Seule fantaisie, le couleur des yeux de ses muses. L'artiste semblant particulièrement apprécier les yeux verts.
Les oeuvres de Tsuruta sont visibles sur Instagram et disponibles à la vente sur son site internet : www.tsuruta-bijinga.com
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On a souvent l'image d'un Japon situé très au nord sur le globe. Si le pays se trouvait en Europe, sa capitale Tokyo serait située sur la rive sud de la Méditerranée. Si la mégalopole japonaise partage la même latitude que des villes comme Tanger, La Valette ou des îles comme la Crète ou Chypre, elle ne profite pas pour autant du même climat.
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