Le 12 août 1985, le vol Japan Airlines 123 s’écrasait sur une montagne au nord-ouest de Tokyo prenant la vie de 520 passagers et membres d’équipage. Il s'agit aujourd’hui encore du plus lourd bilan d'une catastrophe aérienne n'impliquant qu'un seul avion.
Quatre passagères survivent au crash. Elles sont alors assises côte-à-côte dans la rangée 56 : Yumi Ochiai, 25 ans, une hôtesse de l'air de la compagnie JAL, coincée entre plusieurs sièges ; Hiroshi Yoshizaki, une femme de 34 ans et sa fille de 8 ans Mikiko, trouvées dans la section intacte du fuselage ; et une jeune fille de 12 ans, Keiko Kawakami, trouvée assise sur une branche au sommet d'un arbre (source).
Le visage de Keiko Kawakami, à l’époque publiée en une des magazines japonais
Peu de temps après son décollage de Tokyo, le Boeing 747 en direction d'Osaka perdait ses quatre systèmes hydrauliques après la destruction d'une cloison arrière qui avait été mal réparée suite à un précédent incident où la queue avait touché la piste au cours d'un décollage.
Photo de l'appareil prise après l'arrachage de la dérive
Pendant 30 minutes, les pilotes essayèrent de contrôler la trajectoire de l'appareil avec la seule puissance des moteurs avant que l'avion ne s'écrase. Sans les systèmes hydrauliques, impossible pour eux de faire monter ou descendre l'appareil. Au gré des mouvements de l'avion devenu incontrôlable, plusieurs aéroports de secours sont envisagés mais aucun n'aura pu être rejoint.
Plusieurs émissions de télévision ont été consacrées à la catastrophe
L'audio d'origine récupéré sur les boîtes noires. Glaçant d'effroi.
Durant cette demi-heure, plusieurs passagers ont écrit des lettres d'adieux qui seront pour certaines retrouvées dans les décombres. L'une des victimes du vol 123 écrira ces mots passés à la postérité :
Mon amour, je t'écris dans le Boeing en feu Qui plonge vers la mer. Je ne reviendrai plus D'Osaka à Tokyo, je suis devenu vieux Ai-je fait sur la Terre ce qu'il aurait fallu ?
Je prie pour qu'on retrouve ce dernier mot de moi Sous cent tonnes d'acier au fond de l'océan Devant, c'est la montagne, mon coeur sur la paroi Se brisera bientôt. Embrasse les enfants
Je te vois au hublot et les petits qui courent Sur le flanc des nuages. Il ne faut pas qu'on pleure Si j'avais su qu'hier était le dernier jour Où je tenais vos mains, j'aurais été meilleur
Mon destin, ça n'était qu'une paire de ciseaux Qui guettait mon envol pour me trancher les ailes
Ma vie va s'effacer des murmures de Tokyo
Je plonge vers la mer, le ciel me vienne en aide
Mon amour, je t'écris dans le Boeing en feu
Le poète et chanteur français Allain Leprest a joliment mis ce poème en musique
Le Japon est le premier consommateur de surimi au monde
La production mondiale de surimi représente environ 48 kilos par seconde, soit 1,5 million de tonnes de surimi par an. Le Japon est de loin le premier producteur et consommateur de bâtonnets de surimi au monde.
La France est le second marché mondial de surimi après le Japon qui en consomme un demi million de tonnes.
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