Il fait sa première apparition dans un drama en 1998. En 2003 il intègre le boys band des NEWS en tant que leader puis entame une carrière solo en 2006. Il est très connu pour ses rôles dans Kurosagi et Proposal Daisakusen. Appelé généralement par son surnom Yamapi.
Le Kanji de l’année est 金 : kin, symbole ambivalent d'une année 2024 contrastée
Chaque année depuis 1995, le Japon choisit un "kanji de l'année" qui capture l'esprit du temps. Ce rituel, orchestré par l'association The Japan Kanji Aptitude Testing Foundation, vise à célébrer la richesse et la profondeur des caractères chinois qui imprègnent la langue japonaise.
Le processus est simple : chaque mois de novembre, un sondage en ligne permet aux Japonais de voter pour le kanji qui symbolise le mieux l'année écoulée. Le grand gagnant est ensuite dévoilé lors d'une cérémonie solennelle au Kiyomizu-dera, le grand temple de l’eau de Kyoto, le 12 décembre, jour de la fête nationale des kanjis.
Au-delà de son aspect ludique, cette tradition a une vocation plus profonde : rappeler l'importance des kanjis, caractères chinois importés au Japon vers le VIe ou le VIIe siècle, devenus essentiels pour la langue du pays et la culture japonaise.
Après avoir choisi les idéogrammes chinois 戦 (ikusa, "guerre" en japonais) et 税 (zei, "impôt") pour représenter respectivement les années 2022 et 2023. En 2024, c’est l'idéogramme 金 ("kin") qui a été plébiscité : symbole ambivalent, reflétant à la fois les succès sportifs et les scandales financiers qui ont marqué l'archipel.
Selon la NHK, ce choix fait référence aux Jeux olympiques de Paris ou à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des mines d’or de l’île de Sado. Le caractère 金 qui se lit kin ou kane en japonais, représente l’or mais également l’argent, non la matière, mais dans le sens de la monnaie. Or dans ce contexte, il fait surtout écho à l’inflation qui se poursuit dans l’archipel, mais surtout le scandale de corruption au sein du Parti libéral démocrate (PLD), au pouvoir, qui a conduit à la perte de sa majorité à la chambre basse lors des élections législatives.
"Une rétrospective de l’année écoulée, est devenu obsolète.”
Le kanji a suscité des réactions mitigées. Ce choix interroge sur la pertinence même du concours. "Ces dernières années, des choix qui semblent être décalés se multiplient", reconnaît Miki Tonomura, concepteur du concours en 1995. Selon lui, l'omniprésence d'internet et la diversification des valeurs rendent difficile la capture de l'esprit d'une année en un seul idéogramme.
Face à ce constat, il propose de repenser le concept. Face au décalage croissant entre le kanji de l'année et l'esprit du temps, son créateur propose des pistes de réflexion pour redynamiser ce concours populaire. Il propose de modifier le calendrier du vote en le décalant à la mi-décembre, permettant ainsi de prendre en compte les événements de fin d'année qui pourraient influencer le choix du kanji.
Et surtout, plutôt que de se focaliser sur l'année écoulée, pourquoi ne pas se tourner vers l'avenir ? Miki Tonomura suggère ainsi de laisser les Japonais choisir un kanji qui incarne leurs espoirs et leurs aspirations pour la nouvelle année.
Ces ajustements permettraient de dépoussiérer le concours et de lui redonner une pertinence, tout en préservant sa place de choix dans le paysage médiatique japonais.
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