Les pâtisseries japonaises sont plutôt méconnues en France. Pourtant, ces onctueuses douceurs venues du Japon ne sont pas sans qualités. Créées à partir de produits peu sucrées, elles sont aussi pauvres en matière grasse. Le plus souvent à base de pâte de haricot rouge ou blanc, de thé vert ou de farine de riz, leurs compositions sont clairement déroutantes à la première dégustation. Mais leurs mélanges subtiles nous permettent rapidement de nous habituer à leurs harmonies de saveurs particulières et originales.
Si vous êtes à la recherche d'un biscuit japonais adapté à votre frileux palais occidental et aux gouts proches de ce que vous connaissez. il existe une célébrité au Japon, délicate et exquise, qui n'a rien à envier à nos croquants petits macarons et capable de faire l’unanimité : le "Cha No Ka.
Le "Cha No Ka est composé de deux langues de chat réalisées à base d'une pâte parfumée au thé vert fourrée d’une délicate et fine enveloppe de chocolat blanc. Toute ressemblance avec nos langues de chat serait purement fortuite !
Le biscuit, craquant dessus et fondant à l’intérieur, se marie à la douceur d’un chocolat blanc, crémeux et parfaitement dosé en sucre, et à l’amertume du thé vert Okoicha, grand cru obtenu à partir de feuilles de la première cueillette soigneusement pilées dans un mortier de pierre, spécialement utilisé en cuisine pour sa puissance en bouche.
La finesse et la simplicité de ces "Cha No Ka, en parfaite adéquation avec la cérémonie du thé, se retrouve dans la présentation. Trois idéogrammes posés à la main décorent chaque biscuit : 京 pour la ville de Kyoto, 菓 (ka) pour gâteau, 茶 (cha) pour thé.
La conception de cette fondante pâtisserie est due à l’alliance de trois grands maîtres de Kyoto. La confection a été confiée au grand chef pâtissier Yasuhiko Ezaki. Le thé vert est spécialement sélectionné par Harudide Morita, célèbre dégustateur de thé, qui a choisi pour la confection des biscuits, la plantation de Kakuji Kojima, à Uji-Shirakawa, au sud de Kyoto. Kakuji Kojima, propriétaire de la plantation de thé, fait perdurer des techniques de culture du thé de l'ère Edo.
La tradition et le raffinement de Kyoto réunis dans une pâtisserie à la française, voilà en résumé le "Cha No Ka", un biscuit aussi raffiné en son pays que l’est le macaron chez nous.
Les "Cha No Ka", sont confectionnés par la vénérable maison Malebranche créée en 1951, véritable institution à Kyoto.
Les japonais rapportent des Macarons Ladurée lorsqu'ils visitent Paris. la prochaine fois que vous êtes à Kyoto, faites un tour dans un café Malebranche pour récupérer quelques "Cha No Ka" à offrir.
Au Japon, une boite dégustation/cadeau, contenant 16 biscuits parfumés et fondants, est vendue environ 2400 yens.
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Chara
Gachapin
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Créateur : Jōji Katakiri
Première apparition : Hirake! Ponkikki (émission pour enfants sur FujiTV)
La Chine (60 %) et le Japon (28 %) sont les premiers producteurs et consommateurs de farine de konjac, tubercule à la réputation flatteuse en matière de santé et de régime minceur. Le volume total annuel de farine de konjac produit est de 25 000 tonnes.
Le konjac est une plante est cultivée comme légume en Chine, au Japon ou encore en Indonésie, depuis le 9ème siècle. Le principal usage du konjac est la production de farine à partir des rhizomes, puis de pâte à partir de cette farine pour les usages alimentaires.
Le Japon conserve sa production de konjac pour sa consommation domestique, et se protège de l'importation de konjac étranger par un double système de quotas et de taxes pouvant atteindre 990 % de la valeur du produit sur le marché.
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