Les services de garde d'enfants sont plutôt rares au Japon. Il existe, bien évidemment, des instituts assimilables à nos crèches et nos garderies mais ce sont des services collectifs avec des contrats d'accueils réguliers. Si vous souhaitez un arrangement ponctuel pour quelques heures un jour donné afin de vaquer à vos occupations le temps d’une soirée, c’est plus compliqué.
Et si l’on souhaite se débarrasser de son encombrant mari pendant que l’on fait son shopping ? Il y a une solution: le NonDa90.
Le NonDa90, situé à Nerima Ward à Tokyo, n'est pas un service de garde traditionnel. Son activité principale, en fait, est de… fournir de l'alcool, puisqu'il s'agit d'un pub. NonDa90, prononcez "Nondakure", que vous pouvez littéralement traduire par "ivrogne", affiche fièrement sur son enseigne « Nous prendrons soin de votre mari ou de votre petit ami qui vous empêche de faire du shopping ou de vous détendre dans un café ! Notre personnel expérimenté prendra la responsabilité de jouer avec lui et de le divertir ».
Ne vous méprenez pas, le Nondakure n'est pas un maid café, un bar à hôtesses, ou l’un de ces lieux où une certaine forme de compagnie rémunérée est au menu. Non. Certes, vous ne le voulez plus dans vos pattes pendant que vous trainez avec vos copines, mais vous ne confierez pas votre moitié à n’importe qui. La devise du NonDa90 est "Bière chaude, femmes froides, nourriture moche, mauvais service". Tout un programme. Ironique, évidemment. Qui a dit que les Japonais n’avaient pas d’humour en affaire ?
Notez la partie inférieure du panneau montrant un personnage tenant un autre plus petit par le col de la chemise. Et à sa droite, les détails du service de garderie proposé.
● « Gardez-le 15 minutes ! » 500 yens → Le premier verre de bière "Heartland" est à moitié prix, 290 yens
● « S'il vous plaît, prenez soin de lui pendant deux heures ! » 2.000 yens → Formule à volonté de 90 minutes, 1.740 yens
● « J'ai besoin de beaucoup de temps, trois heures ! » 2.500 yens → Formule à volonté de 150 minutes, 2.300 yens
● "C'est un enfant qui sait très bien prendre soin de lui." 1.000 yens → Forfait alcool libre-service de 90 minutes, 730 yens
Les tarifs sont vraiment abordables. En plus il n’y a aucune obligation de réservation de table et même pas de frais d'apéritif « otoshi » automatiquement servi. Et on peux y déguster quelques petits plats.
En tout cas, le concept est amusant et pourrait donner des idées aux couples de passage dans le quartier, tout du moins de garder en tête ce lieu. L’idée est surtout d’encourager de nouvelles personnes à franchir les portes bleues du sympathique bar situé au second étage d'un sombre immeuble. Les nouveaux clients sont les bienvenus, ce qui n’est pas forcément le cas dans tous les petits troquets de quartier au Japon.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.
La Chine (60 %) et le Japon (28 %) sont les premiers producteurs et consommateurs de farine de konjac, tubercule à la réputation flatteuse en matière de santé et de régime minceur. Le volume total annuel de farine de konjac produit est de 25 000 tonnes.
Le konjac est une plante est cultivée comme légume en Chine, au Japon ou encore en Indonésie, depuis le 9ème siècle. Le principal usage du konjac est la production de farine à partir des rhizomes, puis de pâte à partir de cette farine pour les usages alimentaires.
Le Japon conserve sa production de konjac pour sa consommation domestique, et se protège de l'importation de konjac étranger par un double système de quotas et de taxes pouvant atteindre 990 % de la valeur du produit sur le marché.
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