Si les premiers appareils photographiques instantanés ne sont arrivés sur le Japon que très tardivement, importés par des touristes étrangers qui viennent découvrir ce territoire autrefois isolé du monde par le shogunat Tokugawa, les insulaires vont rapidement s’approprier ces objets capables de figer des scènes du quotidien.
Kusakabe Kimbei est l’un d’entre eux. Il fait ses armes en tant que coloriste et assistant auprès de deux célèbres photographes européens, le Baron Raimund von Stillfried et Felice Beato. Il ouvrira en 1881 son premier studio à Yokohama avant de s’installer dans le sud de Toyko puis Ginza.
Kusakabe Kimbei immortalisera, jusqu’à ses 72 ans, de nombreux portraits de Japonais dans ses studios. Les clichés, sont colorisés à la main, et vendus en guise de souvenir aux étrangers de passage au Japon. Artisans, vendeurs ambulants, moines, samurai, yakusa, femmes en kimono portant des ombrelles de papier, les costumes et les mises en scènes offrent une esthétique pittoresque et figurative du pays du soleil levant que les touristes s’arrachent.
Le site Getty Center permet de récupérer gratuitement de nombreux clichés de l’un des plus célèbre photographe japonais de la fin du XIX siècle, numérisées dans de très hautes résolutions.
Premier des trois unificateurs du Japon pendant la période Sengoku. Il est élu personnalité historique la plus importante du Japon lors d'une émission de TV diffusé sur Nippon Television.
Mon parapluie retourné par le vent - jours d'incertitude
Sur l’archipel où cohabitent 127 millions de personnes, 100 millions de parapluies sont vendus chaque année, notamment ces fameux parapluies transparents, et à usage unique, disponibles à très bas prix dans des distributeurs automatiques.
En France, Environ 12 millions de parapluies sont vendus chaque année. Plus de 10 millions d'entre eux finissent dans nos poubelles et dans la filière de gestion des déchets.
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