Culminant à 3776 mètres, le Mont Fuji est visible depuis Tokyo, pourtant situé à 100 kilomètres au nord-est. Recouvert d’un manteau immaculé une grande partie de l’année, ce cône à la symétrie presque parfaite n’est pas seulement le plus haut sommet du Japon, il est l’un de ses plus beaux symboles.
Souvent caché derrière une mer de nuages, la plus sacrée des trois montagnes sacrées (Avec les monts Tate et Haku) est une muse vénérée et révérée depuis les premiers hommes.
Variations à l'infini sur l’immensité du monde, soulignant des contrastes visuels entre les nuages dansants autour de cette sombre masse de pierres volcaniques, point d’origine ou élément secondaire dans des clichés naturalistes, Fujisan est toujours une déité immortalisé sous le regard de nombreux artistes modernes et de leurs objectifs.
Voici une petite sélection de compositions publiées par Akira Tsutsui, l’un de ces passionnés obsessionnels qui ne semblent attirés que par le vénérable monument de roche.
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En 1912, lors des J.O. de Stockholm, les marathoniens courent sous une chaleur torride. Épuisé et assoiffé, Shizo Kanakuri décide de s’arrêter «quelques instants», mais il s’endort et ne se réveillera que le lendemain matin.
En 1967, âgé de 76 ans, le japonais revient au stade olympique et termine son marathon. Il détient depuis le record du monde du marathon le plus lent avec un temps de 54 ans, 8 mois, 6 jours.
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Superbes vues et toujours un plaisir de (re) voir Fuji san :)
Hâte de repartir !!
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