L'actualité internationale n'a jamais passionné les Japonais. Un faits divers au Japon prendra toujours plus de place dans les médias qu'un événement majeur à l'étranger.
Les réseaux sociaux et la jeunesse du pays qui s'y plonge a quelque peu changé la donne et des grands mouvements mondiaux tels que MeToo sont arrivés par cette voie.
Le weekend dernier, des milliers de Japonais et d'étrangers installés au Japon ont défilé à Tokyo et Osaka, en réaction aux violences policières aux Etats-Unis et au Japon et plus généralement au racisme. De nombreuses pancartes Black Lives Matter étaient sorties pour l'occasion.
Samedi, à Tokyo, deux manifestations ont eu lieu devant la gare de Shibuya et à proximité de celle-ci. L'une d'elles, composée d'environ 500 manifestants a dénoncé le traitement d'un Kurde qui aurait été poussé au sol par un groupe de policiers de Tokyo le 22 mai.
Dans plusieurs vidéos postées en ligne, on peut voir des agents de police pousser l'homme au sol après qu'il a refusé de leur donner la permission de fouiller sa voiture. Un officier lui donne des coups de pied à la jambe, alors que l'homme est accroupi par terre.
Selon le département de police de la métropole de Tokyo, le Kurde avait dépassé une voiture de patrouille. Controlé, il avait néanmoins refusé de présenter son permis de conduire et avait rapidement redémarré sa voiture. Interpellé, les agents de police l'avaient fait s'agenouiller pour éviter un accident et l'avait renvoyé chez lui avec un simple avertissement.
Quelques jours avant ces manifestations, l'ancienne numéro un mondiale de tennis, l'américano-japonaise Naomi Osaka, avait pris la parole sur twitter pour encourager les Japonais à manifester contre le racisme. "Ce n'est pas parce que cela ne vous arrive pas que cela ne se produit pas du tout."
Les réactions négatives à ce tweet ne se seront pas fait attendre. Certaines personnes très en colère ont fait valoir que des manifestations pourraient déclencher une augmentation des infections au coronavirus, et d'autres ont affirmé que le racisme n'était pas un problème au Japon, ou même que les manifestations étaient organisées par des militants de gauche dans un seul dessein politique.
Le Japon est le premier consommateur de surimi au monde
La production mondiale de surimi représente environ 48 kilos par seconde, soit 1,5 million de tonnes de surimi par an. Le Japon est de loin le premier producteur et consommateur de bâtonnets de surimi au monde.
La France est le second marché mondial de surimi après le Japon qui en consomme un demi million de tonnes.
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