Peko-chan a 6 ans, mesure 1 mètre et pèse 15 kilos. Elle est née dans le pays des rêves.
Une startup japonaise lève 5 millions d'euros pour produire 3 000 tonnes de viande végétale par an
Le Japon n'a jamais renié son amour de la viande. Etre végétarien peut en effet vite devenir un enfer dans le pays.
L'afflux massif de touristes musulmans, en particulier d'Asie du Sud-Est tend à changer la donne dans les grandes villes et auprès des chaines de restaurants.
Ce mois-ci, la start-up japonaise DAIZ a annoncé avoir levé 650 millions de yens (5,3 millions d'euros) pour developper son activité de production de viande alternative. DAIZ crée des composants de viande végétalienne «crue» - qu'elle appelle «chips miracle» - en utilisant la méthode Ochiai haute pression, qui implique la germination du soja pour augmenter les saveurs umami et la valeur nutritionnelle avant de les mettre dans une extrudeuse et d'appliquer des technologies de moulage pour recréer la texture traditionnelle de la viande.
La mission de DAIZ est de faire de «manger de la viande végétale comme quatrième viande» (aux côtés du bœuf, du poulet et du porc) afin de nourrir la population mondiale croissante. L'entreprise prévoit d'utiliser le financement pour construire l'une des plus grandes usines de viande végétale au Japon dans le but de produire 3 000 tonnes de viande végétalienne par an. La société se concentrera d'abord sur la distribution nationale par le biais de partenaires de fabrication et de vente au détail avant de se développer à l'échelle mondiale. Il vise également à entrer en bourse à Tokyo.
Au cours des deux dernières années, le nombre de restaurants végétaliens au Japon est passé de 400 à environ 1 000. En mars, la chaîne domestique populaire japonaise Mos Burger a ajouté le végétalien Green Burger, préparé avec une galette à base de soja et de konjac. Seuls certains restaurants participent à l'opération pour le moment, mais le succès pourrait inciter l'enseigne à généraliser a l'ensemble du pays.
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