Souvent qualifiée de "Reine de la J-Pop", Ayumi Hamasaki a vendu plus de 75 millions de disques depuis le début de sa carrière en 1998. Repérée dans un karaoke de Shibuya, sa carrière a été fulgurante et elle reste aujourd'hui une référence malgré une surdité de l'oreille gauche qui la touche depuis l'an 2000.
Critique: Jardin de printemps, de Shibasaki Tomoka
Jardin de printemps raconte l'histoire d'un quartier qui change trop vite, du temps qui passe, de locataires qui se font de plus en plus rares dans un bâtiment promis à la destruction... C'est l'histoire d'une petite maison bleue intrigante, d'un livre de photos, d'un couple d'artistes. C'est aussi l'histoire de Tarô et Nishi, deux des résidents de l'immeuble View Palace Saeki III, dans l'arrondissement de Setagaya à Tôkyô.
Tarô vient de divorcer, vit seul. Intrigué par une femme qui semble observer quelque chose dans le coin, il finit par faire sa connaissance : locataire du même immeuble, elle nourrit une fascination particulière pour une petite maison bleue non loin, avec un vitrail doté de deux libellules... Cette maison a une histoire, elle est connue, en quelque sorte... Quand tout s'écroule, voilà que la petite maison devient une sorte d'ancre dans le paysage urbain, mais pas que. Elle va aussi emmener les deux compères dans une enquête : qui a vécu dedans ? qui y vit ? Comment la maison a changé ? En vingt ans, y a t'il encore ce ranma indien ? les tatamis ? le carrelage si spécial de la salle de bain ?
On découvre, petit à petit, aussi bien cette petite maison que les personnages : Nishi, Tarô, la soeur de Tarô, Madame Serpent, Nuzuma... Jardin de printemps est un joli conte urbain décoré d'une enquête vue un peu comme un jeu, le jeu de l'acceptation du temps qui passe et surtout du fait que, parfois, il faut laisser partir les gens et les choses, les laisser derrière soi.
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Jardin de printemps, c’est d’abord un livre de photographies, celles d’une maison bleue avec son jardin au cœur de Tokyo, instantanés de la vie d’un couple heureux il y a une vingtaine d’années. Les saisons passent, les locataires aussi. Ils se rencontrent, se croisent. D’un balcon ou sur un chemin, ils sont comme aimantés par cette maison endormie. Dans ce roman amical et rêveur, tout est en léger décalage, au bord de chavirer, seuls les lieux semblent à même de révéler ce qui flotte à la surface de notre cœur. L’immeuble où habite Tarô, promis à la démolition et qui se vide peu à peu, la vieille demeure de style occidental, paradis perdu qui un jour reprend vie, réactive la possibilité du bonheur. Qui n’a jamais rêvé de pénétrer dans une belle maison abandonnée pour en percer le secret ?
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