Né à Sasebo dans la préfecture de Nagasaki, ville qui abritait une base de l'armée américaine. Fortement influencé par la culture occidentale, son œuvre s'en ressent fortement et lui donne une saveur particulière. A ne pas confondre avec Haruki Murakami, auteur notamment de la saga 1Q84.
Critique: "Maiko: journal d'une apprentie geisha", de KOYOSHI de Kyoto

C'est une belle présentation du parcours personnel et des réflexions de celle qui deviendra Koyoshi. Les arts, les vêtements, le travail, la ville, les fêtes, les gens... tout est détaillé, peut-être un peu moins que dans certains autres ouvrages sur les geikos et maikos, mais incroyablement riche en photographie et surtout, écrit en toute simplicité, avec un lexique à la fin afin de ne pas être perdu. C'est même un ouvrage que je recommanderais à quiconque voudrait découvrir le monde flottant sans trop se noyer dans les termes complexes ou les études sociologiques.
Koyoshi fait partie des nouvelles générations de maiko. Après avoir suivi des cours de danse traditionnelle, le mai (le mai de maiko !), elle s'est décidée, presque instinctivement, à embrasser le monde des arts et des kimonos et raconte alors son parcours, les petites choses du quotidien et ce qui importe vraiment dans sa construction en tant que Koyoshi : le maquillage, les cadeaux, les rencontres et rituels, ce qui l'impressionnait, la rendait heureuse ou triste.
C'est le journal d'une adolescente aussi, qui s'est engagée dans un monde à part, sans pour autant se déconnecter -bien qu'elle n'en parle quasiment pas. Très souvent, j'ai été tentée de chercher plusieurs choses, plusieurs termes, chansons, ambiances qu'elle mentionnait, ce que je recommande tant cela donne une once de vie supplémentaire au livre.
Ce journal est un must-have !
Et pour découvrir la belle demoiselle, voici deux vidéos :
https://www.youtube.com/watch?v=P71wUfOprL4
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Koyoshi de Kyoto raconte le long et difficile chemin qu’elle suit avec patience, et enthousiasme, pour devenir geisha. D’abord il faut changer de nom, comme pour une nouvelle naissance. Quitter ses parents, dès la fin du collège, pour aller vivre dans un yakata, une maison du quartier des geishas. Accorder sa parure aux saisons, maîtriser mille aspects du geste et de la posture qui confèrent politesse, douceur et raffinement. Les fêtes rythment la vie du quartier des geishas et les arts, la musique et la danse, sont au coeur de leur existence. Plus qu’une profession, c’est un art de vivre, fondé sur l’attention portée aux moindres détails de l’être.
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