Lorsque l'on est empereur ou impératrice du Japon, il faut s'attendre à assister à de longues cérémonies, et parfois prendre part à des activités atypiques.
Dans la longue tradition impériale japonaise, il en est une qui est réservée à l'épouse de l'empereur depuis la fin du 19e siècle, l'élevage du ver à soie, ou sériciculture.
Ce 10 juillet, l'impératrice Masako a marqué la fin de la culture annuelle de la soie. Une première pour elle depuis l'ascension au trône de son mari.
Dans le Momijiyama Imperial Cocoonery, au sein même du Palais impérial à Tokyo, l'impératrice a nourri des vers à soie avec des feuilles de mûrier déchiquetées et collecté quelque 30 kilogrammes de cocons.
Seuls des vers de la race Koishimaru, indigènes au Japon avaient été préparés. L'impératrice précédente, Michiko, avait élevé trois races de vers à soie et collecté quelque 160 kg de cocons en 2017. La soie extraite du Koishimaru avait notamment été utilisée pour restaurer d'anciens trésors du Shoso-in dans la préfecture de Nara.
La tradition de la sériciculture impériale remonte à 1871, lorsque l'impératrice Shoken, épouse de l'empereur Meiji a commencé la culture de la soie pour promouvoir ce qui était reconnu comme une industrie importante à l'époque.
Dès ses premières apparitions, notamment au sein du groupe féminin japonais Rev. from DVL, Kanna Hashimoto a attiré l’attention et est devenue populaire.
Certains lui ont donné le surnom de "Talent qui n’apparaît qu’une fois dans un millénaire". Un autre surnom de « Idole Angélique » lui a été donné.
La Chine (60 %) et le Japon (28 %) sont les premiers producteurs et consommateurs de farine de konjac, tubercule à la réputation flatteuse en matière de santé et de régime minceur. Le volume total annuel de farine de konjac produit est de 25 000 tonnes.
Le konjac est une plante est cultivée comme légume en Chine, au Japon ou encore en Indonésie, depuis le 9ème siècle. Le principal usage du konjac est la production de farine à partir des rhizomes, puis de pâte à partir de cette farine pour les usages alimentaires.
Le Japon conserve sa production de konjac pour sa consommation domestique, et se protège de l'importation de konjac étranger par un double système de quotas et de taxes pouvant atteindre 990 % de la valeur du produit sur le marché.
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