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Les hanko, futures victimes du coronavirus au Japon

mardi 2 juin 2020

Dans un pays comme le Japon où le fax est encore roi, il n'étonnera personne qu'un objet comme le tampon ou sceau personnel soit encore d'usage. Dans les banques, à la poste, à la mairie et dans les entreprises, cette empreinte à l'encre rouge fait office de signature. Des milliers de magasins dans tout le pays sont spécialisés dans la fabrication de ce qu'on appelle communément hanko.

Lundi, une université nationale du nord-est du Japon a mis fin à la coutume de longue date d'exiger que les documents soient tamponnés avec ces hanko, dans le but de favoriser une meilleure productivité et développer le télétravail parmi son personnel.

Avec cette abolition, l'université de Tohoku a déclaré que plus de 100 documents n'auraient plus besoin de sceaux hanko et que le travail administratif serait réduit de 80 000 heures par an.

L'université de Sendai, dans la préfecture de Miyagi, a déclaré qu'elle passerait progressivement aux procédures en ligne d'ici la fin de cette année "Nous examinerons en profondeur ce que nous avons précédemment perçu comme des" normes administratives" à la fin de cette crise sanitaire.

Bien qu'un certain nombre d'entreprises à travers le Japon aient commencé à abolir la coutume dans le cadre des réformes du travail, cette pratique est encore courante dans les universités et dans le quotidien de millions de Japonais.

  • publié le mardi 2 juin 2020, 15:46 (JST)
    Dernière modification le dimanche 31 janvier 2021, 4:01 (JST)
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