Né à Sasebo dans la préfecture de Nagasaki, ville qui abritait une base de l'armée américaine. Fortement influencé par la culture occidentale, son œuvre s'en ressent fortement et lui donne une saveur particulière. A ne pas confondre avec Haruki Murakami, auteur notamment de la saga 1Q84.
La maison japonaise par Yoshihiro Yamamoto à Osaka
Disposer d’un espace suffisant pour ériger une habitation individuelle neuve dans une des zones résidentielle les plus densément peuplée du Japon n’est pas chose aisée. Mais si le prix moyen au m² des zones éligibles est aussi un frein, les normes et les standards de construction nippon permettent aux architectes de jouer d’astuces pour proposer des constructions atypique, moderne et suffisamment confortables pour que les clients acceptent de sacrifier certains fondamentaux que d’autres refuseraient de perdre.
A Osaka, cette étroite maison de ville, n’occupe que 3,4 mètres de largeur sur 13 mètres de profondeur. Malgré les limitations environnementales, elle offre à ses occupants, un jeune couple et leur enfant, 113 m² de surface habitable repartis sur 6 niveaux.
La maison a été bâtie autour d'une structure composée d'un cadre en acier revêtue d'une série de minces panneaux adiabatique résistants au feu. Le châssis et les panneaux d'acier sont laissés apparents. Ils sont visibles de l’extérieur créant une esthétique légèrement industrielle à la structure, atténué par le bois omniprésent à l'intérieur.
Ce type de résidence, hautes et étroites, sont devenues monnaie courante au Japon. Les principaux arguments avancés par les concepteurs sont souvent un sentiment d’espace procuré par la double hauteur de plafond et des pièces bien plus lumineuses.
Prise en sandwich par d’anciennes constructions, la maison est pourtant baignée par les rayons du soleil en permanence. La grande baie vitrée de la façade alimente en lumière naturelle toute les pièces de vie de la maison. Trois rangées de rideaux suspendus, avec différents niveaux de transparence, permettent à la petite famille d’occulter la vue des riverains et d’ajuster le degré d’intimité dont elle a besoin.
Les pièces de nuit et la salle de bain bénéficient de larges fenêtres individuelles ainsi que de la vaste ouverture zénithale de la petite terrasse placée au dernier palier.
Placé au centre de la maison, un escalier métallique perforé joue le rôle de puits de lumière supplémentaire et permet de relier les différents plateaux décalés légèrement les uns des autres de manière à distinguer clairement le différentes zones de vie, et pour fournir différentes hauteurs de plafond. Les habitants de la maison Kakko, ainsi la nomme ses concepteurs, vivent comme des oiseaux, se balançant de branche en branche.
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