Oki Sato, l'esprit créatif derrière le studio Nendo, a conçu une résidence à la fois poétique et originale pour Akihiro Ito, son ami d'enfance et bras droit au sein de l'agence qu'il a fondée en 1997. Cette maison reflète parfaitement l'univers décalé et l'approche novatrice du designer japonais.
Située dans un quartier résidentiel paisible de Shinjuku à Tokyo, la Stairway House, conçue par le studio Nendo pour une famille multigénérationnelle, se distingue par son imposant "escalier" central. Cette structure singulière, à la fois fonctionnelle et esthétique, traverse la maison, reliant les différents niveaux et créant des espaces de vie distincts pour chaque membres de la maison.
Conçue pour accueillir trois générations sous un même toit, cette maison de trois niveaux offre un espace de vie harmonieux et fonctionnel pour toute la famille. Le couple et leur enfant occupent les premier et deuxième étages, bénéficiant ainsi d'un espace privatif à l'écart de l'animation du rez-de-chaussée, dédié aux grands-parents et à leurs huit chats.Les grands-parents profitent d'un espace de vie privilégié au rez-de-chaussée, idéalement adapté à leurs besoins et à ceux de leurs huit félins. La proximité avec le jardin facilite leurs déplacements et encourage la grand-mère à s'adonner à sa passion pour le jardinage.Afin de favoriser cette cohabitation unique tout en respectant l'intimité de chacun, les architectes ont conçu cet intriguant mais ingénieux escalier central. Véritable colonne vertébrale de la maison, il relie tous les niveaux tout en délimitant subtilement les espaces de vie. Cette solution architecturale permet à chaque génération de disposer de son propre espace physique tout en maintenant un lien visuel.L'immense escalier traverse de part en part le vaste cube, reliant l'entrée sud de la propriété au puits de lumière situé au sommet de la maison, créant ainsi un chemin vers le ciel.
Selon les mots des architectes, l'escalier ne se limite pas à sa fonction de liaison interne ou externe. Cette structure architecturale ambitieuse transcende son rôle utilitaire pour devenir un élément fédérateur, reliant l'habitation à son environnement urbain. En s'étendant de la route au sud jusqu'au puits de lumière zénithal, l'escalier établit une connexion verticale symbolique entre le niveau terrestre et l'espace céleste. Il incarne ainsi un lien tangible entre l'habitat privé et le tissu urbain environnant.
Le magistral escalier, véritable œuvre d'art sculpturale en métal et en béton, transcende sa fonction première. Avec son inclinaison croissante et sa courbe prononcée, il n'a pas été conçu pour être emprunté.Un véritable escalier intérieur est dissimulé, bien plus fonctionnel, qui relie les étages et abrite des rangements, une salle de bain, des toilettes, et même un espace dédié aux chats.Les marches de l'escalier extérieur, quant à elles, se transforment en véritables lieux de vie, invitant aux conversations et aux siestes des félins, apportant ainsi une touche de chaleur et de vie à l'esthétique épurée de la maison.La sobriété de la maison se reflète dans ses pièces épurées, où le mobilier, conçu sur mesure, s'harmonise avec la blancheur immaculée des murs. Cette esthétique minimaliste met en valeur le cœur gris anthracite de la maison, véritable sculpture fonctionnelle qui en rythme l'espace.La structure en gradins, reliant le jardin à l'ouverture zénithale de la toiture, articule l'agencement des différentes zones de vie.Alignée avec la rue, la succession de marches traverse la parcelle en diagonale, s'intégrant harmonieusement dans le paysage résidentiel.Agrémentée de végétation disposée dans des pots spécialement conçus, cette diagonale végétale crée un lien visuel entre l'intérieur et l'extérieur, tout en connectant les deux appartements de la maison.L'aménagement intérieur de la maison privilégie une esthétique minimaliste et fonctionnelle. Les espaces de vie, allant des chambres aux séjours, en passant par un bureau en mezzanine, sont aménagés avec des portes dissimulées et des rangements encastrés dans les murs périphériques, optimisant ainsi l'espace central.Le mobilier et les îlots de cuisine, réalisés sur mesure dans une finition noire mate, s'harmonisent avec le gris anthracite des marches extérieures, traitées pour résister aux intempéries. Cette cohérence chromatique et matérielle crée une atmosphère sobre et élégante, mettant en valeur l'architecture unique de la maison.La façade nord, dépourvue d'ouvertures, contraste avec la façade sud, entièrement vitrée. Cette dernière intègre des panneaux de verre inclinables, permettant une ventilation naturelle et une circulation optimale de l'air.
Farouche opposant au shogunat, son obstination et sa position pro-occidentale lui valent d'être exilé en 1859. Considéré comme le dernier samouraï. Une statue de lui et son chien orne le parc d'Ueno à Tokyo.
En 1961, à Paris, lors de la troisième édition des championnats du monde, soit environ 80 ans après la création de cet art martial fondé par Jigoro Kano en 1882, Anthonius Johannes (Anton) Geesink est le premier judoka à battre un japonais en catégorie poids lourds. En 1964, à Tokyo, le néerlandais deviendra médaillé olympique en dominant en finale Akio Kaminaga.
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