Chiens, chats, poissons ou oiseaux à face humaine, toutes ces chimères apparaissent dans les contes folkloriques populaires et certaines légendes urbaines japonaises. Mais lorsqu’une artiste singulière comme Midori Hayashi décide de les matérialiser, les cauchemars deviennent réalité et ils viennent accompagnés.
L’artiste japonaise, basée au Japon, même si elle considère curieux pour elle de se qualifier en tant que tel, utilise de la pâte Cernit, une pâte polymère très malléable et très souple, pour créer les visages réalistes, les pieds et les mains de ses poupées. Elle obtient un résultat proche des poupées de cire. Mais elle utilise aussi du laiton, ainsi que… des restes d’animaux, pour créer les corps.
Un simple passe-temps
Véritable otaku qui aimait lire des mangas et regarder des anime, Midori Hayashi occupait un poste très chronophage pour une petite entreprise de jeux vidéo.
Après son mariage, pour passer le temps, en 2000, elle a rejoint une classe de fabrication de poupées dirigée par Ryo Yoshida (Doll Space Pygmalion). Elle y a appris à fabriquer des poupées à rotule mais elle a surtout approché un certain sens de l’esthétisme.
En 2012, elle a participé à un atelier organisé par Akihiko Tamura Mantamu et y a appris les techniques de la sculpture sur métal et de la fabrication de poupées avec des os d'animaux.
Toujours aussi intriguée par l'idée de créer des poupées effrayantes, elle a aussi participé à des ateliers organisés par Saemi Kurokawa. C'est grâce à elle, que Midori Hayashi a appris à fabriquer des poupées en utilisant la pâte Cernit.
Fortement marquée par un accouchement prématuré (en 2003) où elle a failli perdre son bébé, et qui l’a fait rester à l’hôpital durant près de 40 jours, le féerique et la morbidité ouvrent et concluent l’œuvre de Midori Hayashi.
Le thème obsessionnel de la mort
Romans, mangas et animes, si ses sources d’inspirations sont variées, elle aime citer "Sleeping Beauty: Memorial Photography in America" comme ouvrage de référence. Choquée par les photos, elle a tout de même découvert, à travers le travail d’Allen Ginsberg, la beauté, la forte existence de l'affection et de la tragédie.
Les visages des poupées sont une partie cruciale du travail. Midori Hayashi aime que ses créations aient des yeux expressifs et qui la regarde.
Midori Hayashi a créé cette poupée après avoir découvert la tribu amazonienne Yanomami lors de la diffusion d’un documentaire.
« Afin de réduire le nombre de naissances, ils mettent les bébés dans des termitières pour les laisser se faire manger par les termites. Il n’est pas question de meurtre. Cette coutume est un rituel de retour des bébés dans le monde des esprits. C’est cruel mais beau. Les bébés deviennent alors des êtres supérieurs. (…) »
Pour recréer la scène, l’artiste a utilisé un crâne de cheval a été utilisé pour représenter la termitière.
Cette poupée a aussi été choisi pour illustrer «Night Comers », livre regroupant ses plus belles réalisation publié chez Atelier Third.
Ses poupées associent les âmes, « celle qui vit dans la nature et celle des morts »Midori Hayashi a un compte instagram ou vous pourrez admirer ses terrifiantes poupées.
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Kanna Hashimoto
Kanna Hashimoto
Nom : Hashimoto
Prénom : Kanna
Naissance : 1999/02/03
Date d'apparition : 2010
Activité : Chanteuse, actrice et idole
Taille : 152
Groupe sanguin : AB
Dès ses premières apparitions, notamment au sein du groupe féminin japonais Rev. from DVL, Kanna Hashimoto a attiré l’attention et est devenue populaire.
Certains lui ont donné le surnom de "Talent qui n’apparaît qu’une fois dans un millénaire". Un autre surnom de « Idole Angélique » lui a été donné.
La Chine (60 %) et le Japon (28 %) sont les premiers producteurs et consommateurs de farine de konjac, tubercule à la réputation flatteuse en matière de santé et de régime minceur. Le volume total annuel de farine de konjac produit est de 25 000 tonnes.
Le konjac est une plante est cultivée comme légume en Chine, au Japon ou encore en Indonésie, depuis le 9ème siècle. Le principal usage du konjac est la production de farine à partir des rhizomes, puis de pâte à partir de cette farine pour les usages alimentaires.
Le Japon conserve sa production de konjac pour sa consommation domestique, et se protège de l'importation de konjac étranger par un double système de quotas et de taxes pouvant atteindre 990 % de la valeur du produit sur le marché.
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