Deuxième jour de votre périple à Nikko. Partons à la découverte du symbole de la ville, le Tōshōgū, mondialement connu pour sa ou son "Yomeimon" ainsi que pour ses sculptures des singes de la sagesse. Le Tōshōgū a été construit en 1617 et est aujourd'hui encore, l'un des sites touristiques préférés des Japonais.
Lorsqu'on pénètre dans l'enceinte du temple, on est immédiatement saisi par le calme qui y règne. Il y a beau avoir des dizaines de touristes, le son est comme étouffé par la forêt avoisinante. Chaque pas dans la neige devient alors une surprise pour nos sens.
Cette sculpture des singes de la sagesse a été réalisée par Hidari Jingoro. L'histoire de cet homme est étonnante car son existence est sujette à controverse. A-t-il seulement existé se demandent certains historiens...? En tout cas, c'est aussi à lui que l'on doit l'un des autres symboles du Tōshōgū, le "nemuri-neko" (chat dormant) . Mais au fait, quelle est la signification des ces trois singes ? Les Japonais les appellent "Mizaru" pour l'aveugle, "Kikazaru" pour le sourd, et "Iwazaru" pour le muet (jeu de mot entre "zaru" (forme négative ancienne) et "saru" le singe). Ne vois rien de mal, n'écoute rien de mal, ne dis rien de mal, pourrait être une traduction simplifiée de ce que représentent ces trois singes.
Écrivain contemporain reconnu dans le monde entier pour son talent. Il a gagné de très nombreux prix, y compris le prix Franz Kafka de littérature. Auteur surréaliste, il mélange avec brio le quotidien et le fantastique. Son dernier grand succès international est la saga 1Q84.
On n'en parle pas souvent mais dans le japon médiéval, certaines femmes issues de la haute société apprenaient les arts martiaux et étaient amenées a combattre. On les appelait les Onna-bugeisha (女武芸者).
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