Manabu Ikeda, artiste japonais né à Saga en 1973, est reconnu pour ses dessins à la plume et à l'encre d'une complexité époustouflante. Ses œuvres, explorant des thèmes profonds tels que la nature, le chaos et les catastrophes, créent des univers visuels à la fois fascinants et troublants.
"Rebirth", l'œuvre la plus célèbre de Manabu Ikeda à ce jour, est un assemblage monumental de quatre panneaux de 3 mètres de haut, formant un récit visuel poignant et une réponse artistique au tremblement de terre de magnitude 9,0 qui a frappé le Japon en 2011, ainsi que du tsunami dévastateur et de la catastrophe nucléaire de Fukushima qui ont suivi. Fruit d'une résidence de trois ans au Chazen Museum of Art à Madison, Wisconsin, ce travail magistrale a ensuite parcouru le Japon.
Au cours de la création de "Rebirth", Manabu Ikeda s'est blessé au bras droit, une épreuve visible sur la toile où il a placé une petite silhouette penchée sur une branche d'arbre, tenant un bras blessé. Cette blessure l'a contraint à travailler de la main gauche pendant trois mois, témoignant de sa détermination et de sa persévérance face aux défis rencontrés lors de la réalisation de cette œuvre monumentale.
En 2016, lors du dévoilement, la rencontre avec "Rebirth" a été une expérience bouleversante pour de nombreux spectateurs, suscitant une réflexion profonde sur la destruction et la reconstruction, et sur la capacité de l'art moderne à exprimer et à partager des émotions intenses. L'artiste lui-même a été submergé par l'émotion lors de la reconstitution des panneaux, témoignant de la puissance cathartique de la création artistique face à la tragédie (Comme vous pouvez le voir à la fin de la vidéo ↓).
trait par trait, motif par motif, histoire par histoire
"Rebirth" (Renaissance) incarne la régénération à travers une exploration artistique du désastre, où la violence de la destruction se confronte à la force inébranlable de la vie. L'œuvre met en tension ces deux forces, révélant la capacité inhérente à la nature et à l'humanité de se régénérer et de transcender la tragédie.
De nombreux éléments visuels témoignent de la violence du tsunami : trains et avions disloqués, explosions, étendues de débris et campements de réfugiés dressent un tableau poignant de la catastrophe.
Et pourtant, en reprenant du recul, une perspective différente émerge : un arbre vigoureux aux pétales roses éclatants, symbole de renaissance et d'espoir, défie les vagues dévastatrices. Ses racines, plus profondes que les flots qui l'assaillent, incarnent la résilience et la force de la nature face à l'adversité. Cette renaissance porte en elle l'espoir d'un renouveau pour le monde, un héritage précieux pour les générations futures. L'espoir renaît avec la capacité de la nature à se régénérer, mais un avertissement subsiste : la vie ne sera plus jamais la même.
Pour une compréhension approfondie de la vision de l'artiste et des multiples éléments qui composent cette œuvre immensément complexe, l'ouvrage "The Birth of Rebirth" offre un guide détaillé à travers 200 pages et cinquante-deux sections de la fresque.
La Chine (60 %) et le Japon (28 %) sont les premiers producteurs et consommateurs de farine de konjac, tubercule à la réputation flatteuse en matière de santé et de régime minceur. Le volume total annuel de farine de konjac produit est de 25 000 tonnes.
Le konjac est une plante est cultivée comme légume en Chine, au Japon ou encore en Indonésie, depuis le 9ème siècle. Le principal usage du konjac est la production de farine à partir des rhizomes, puis de pâte à partir de cette farine pour les usages alimentaires.
Le Japon conserve sa production de konjac pour sa consommation domestique, et se protège de l'importation de konjac étranger par un double système de quotas et de taxes pouvant atteindre 990 % de la valeur du produit sur le marché.
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