Née à Kumamoto, au Japon, Mariko Kusumoto grandit dans un temple bouddhiste sur l’île de Kyushu avant d’étudier l’art à Tokyo et aux États-Unis. Aujourd’hui, Mariko Kusumoto vit et travaille dans le Massachusetts. Ses œuvres figurent au sein des collections permanentes de nombreux musées.
Mariko s’est fait connaître au travers de la réalisation d’oeuvres en métal d’une remarquable complexité technique. De véritables théâtres miniatures reprenant les codes de l’art surréaliste et du diorama. En 2013, alors qu’elle termine sa pièce la plus ambitieuse «Pachinko Voyage» après une année d’une travail épuisant, elle décide de se tourner vers le travail du textile, diamétralement opposé par la nature des matériaux et les techniques explorés par rapport à sa première période artistique. Elle se tourne ainsi vers l’exploration des formes issues de la nature, végétales et animales, pour composer des objets et des bijoux aux formes translucides, légères et délicates.
Mariko puise son inspiration dans la nature qui offre une palette infinie de formes et de structures. Elle laisse volontairement une part inachevée pour susciter l’imagination du spectateur.
Ces œuvres rappellent des lits flottants de fleurs ou des récifs de corail.
Pour crééer ces pièces, elle utilise la technique traditionnelle de pliage des fleurs "TSUMAMI ZAIKU" associée à un procédé de thermofixation des tissus synthétiques (moulage à chaud).
Ces sculptures « textiles » sont fabriqués à partir de polyester translucide et de fibre de nylon, délicat et très robuste dans le temps.
Ces pièces montrent une gamme de textures et des arrangements complexes. Elles semblent flotter, comme bercés par des courants marins.
Les couleurs translucides obtenues impliquent un travail exceptionnel sur la lumière et la texture des matériaux.
Les oeuvres de Mariko Kusumoto ont attiré l’attention de nombreux créateurs, notamment le couturier français Jean Paul Gaultier avec lequel elle a collaboré pour la collection Haute couture dévoilée en janvier 2019.
Suivez le travail exceptionnel et minutieux de Mariko Kusumoto sur Instagram, facebook et son site web.
La Chine (60 %) et le Japon (28 %) sont les premiers producteurs et consommateurs de farine de konjac, tubercule à la réputation flatteuse en matière de santé et de régime minceur. Le volume total annuel de farine de konjac produit est de 25 000 tonnes.
Le konjac est une plante est cultivée comme légume en Chine, au Japon ou encore en Indonésie, depuis le 9ème siècle. Le principal usage du konjac est la production de farine à partir des rhizomes, puis de pâte à partir de cette farine pour les usages alimentaires.
Le Japon conserve sa production de konjac pour sa consommation domestique, et se protège de l'importation de konjac étranger par un double système de quotas et de taxes pouvant atteindre 990 % de la valeur du produit sur le marché.
Participez
Ajoutez-en un pour lancer la conversation.
Connexion
Inscription