Farouche opposant au shogunat, son obstination et sa position pro-occidentale lui valent d'être exilé en 1859. Considéré comme le dernier samouraï. Une statue de lui et son chien orne le parc d'Ueno à Tokyo.
La maison japonaise par Sou Fujimoto à Tokyo
Construite en 2011, cette célèbre "maison" baptisée House NA, habitée par un couple sans enfant, est située dans une petite rue latérale à un quartier résidentiel en vogue et très animé. L'environnement calme, les habitations "basses" voisines, les petits commerces de proximité et la circulation principalement piétonne et cycliste est l'endroit parfait pour ce projet, aboutissement des obsessions idéologique de son créateur, Sou Fujimoto, de créer des structures simples mais entièrement appropriable.
« Habiter dans une maison parmi l’urbanité dense des structures peut être assimilé à vivre dans un arbre »
La maison d’une superficie de 84 mètres carrés est composée d’une grande pièce unique, divisée en multiples espaces grâce à des plateformes, reliées entre elles par quelques marches d’escalier. Ces étages peuvent être envisagés comme des branches, lieux d’activités diverses.
Le bâtiment est composé de plusieurs châssis en acier, imbriqués entre eux à différents niveaux pour créer un espace de vie d'un seul volume. Seuls les portes et les fenêtres sont intégrées dans des cadres en bois, les autres surfaces vitrées ont été montés sans châssis sur les ossatures en acier. A l'arrière de la structure, les "façades" sont opaque et abritent les équipements de CVC (climatisation, ventilation, chauffage).
Le projet est une proposition pour répondre aux besoins spatiaux de base, le strict minimum nécessaire pour les occupants, et un espace adaptable peu importe sa nature et les activités des occupants. Chaque plan horizontal devient une surface générique, sans fonction spécifiquement définie, qui peut ainsi être utilisé comme bureau, étagère, lit ou siège, s'appuyant sur les coutumes japonaises de s'asseoir et dormir sur le sol.
House NA paraît comme flotter au milieu de la ville. Une impression de légèreté renforcée par l’absence de murs extérieurs occultants, l’intégralité de la façade de l’édifice étant constituée de baies vitrées.
C'est une création architecturale qui questionne la notion d’intimité, et qui n’est pas sans rappeler un autre bâtiment tokyoïte, lui aussi totalement ouvert sur l’extérieur, avec uniquement des plantes en guise de brise-vue : la Garden & House de Ryue Nishizawa.
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