Le journal japonais Asahi, fondé en 1879, a mis en ligne, sur un site dédié, une belle collection de photos prises sur les différentes îles de l'archipel d'Okinawa en 1935 et retrouvées dans le bureau d'Osaka. Une période d'avant-guerre où comme dans beaucoup de pays dans le monde l'époque était belle, bien que déjà en proie à des tensions politiques de plus en plus nombreuses.
10 ans plus tard, du 1er avril au 22 juin, la région allait connaître l'une des plus grandes batailles de la Seconde guerre mondiale...
Deux femmes marchant sur le marché de Naha avec leurs affaires dans un furoshiki. On dit qu'à cette époque, même à Naha et Ufumachi (le marché de Naha), les lieux les plus fréquentés d'Okinawa avant la guerre, les femmes en vêtements modernes, appelées «filles modernes» étaient rares. Derrière elles, une pancarte "cigarette" et une femme portant un sac de la taille de son corps sur la tête.Une femme en kimono avec un parapluie, à Itoman. Le parapluie est teint avec les caractères "Miss".Une femme portant un parasol au marché de NahaLe lieu de la photo n’est pas connu. Les élèves d’un lycée sont sous la pluie. Certaines marchent pieds nus sur le sol boueux, pour ne pas salir leurs chaussures. Plusieurs d’entre elles voulaient être enseignantes, une autre désirait devenir vendeuse vêtue d'un beau kimono dans un grand magasin à Naha.Des enfants regardant une carte du monde. Au centre, le Japon. L'article de l’époque raconte que les pêcheur d'Itoman (des centaines) avaient avaient étendus leurs zones de pêches loin des côtes japonaises, dans les environs de Singapour, de Java (Indonésie), et même jusqu’à Hawaï ou en Amérique du sud. Certains seraient mêmes allés jusqu'en Italie.La timonerie du Shuri Maru qui va et vient entre Naha-Naze-Kagoshima. En 1938, le bateau sera renommée Syuri Maru. Il sera torpillé et coulé en 1945 par un navire américain.Village de Koja (actuellement la ville d'Okinawa). Ces lueurs blanches sont celles de torches. Ces jeunes agriculteurs travaillaient dans leurs propres champs pendant la journée et aidaient les personnes âgées dans les champs la nuit. Le petit groupe coupe les feuilles en excès avant la saison de récolte de la canne à sucre.Village de Kozai. Un comptable notant le nombre d'heures travaillés. Selon le journal Asahi Shimbun de l'époque, le «salaire» était de 12 sen pour les garçons et de 8 sen pour les filles. Aujourd'hui, un yen vaut 100 sen.En 1935, les maisons modernes (avec des tuiles) sont répandues, mais subsistaient encore quelques maisons aux toits de chaume. Notez le poteau électrique qui se dresse derrière.Itoman. Des femmes attendent que leurs maris reviennent de la pêche.Un pêcheur tenant un poisson sur un sabani (bateau traditionnel okinawaïen) avec un large sourireDes femmes triant les poissons sur un sabani.De nombreux sabani alignés sur la plage de sable sur la côte de l'île de Kudaka
Retrouvez la série de photos et les intéressantes anecdotes liées sur le site de l’Asahi Shimbun.
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Idole
Murakami Ryū
Murakami Ryū
Nom : Murakami
Prénom : Ryûnosuke
Naissance : 1952/02/19
Activité : Écrivain, scénariste, réalisateur
Né à Sasebo dans la préfecture de Nagasaki, ville qui abritait une base de l'armée américaine. Fortement influencé par la culture occidentale, son œuvre s'en ressent fortement et lui donne une saveur particulière. A ne pas confondre avec Haruki Murakami, auteur notamment de la saga 1Q84.
Le Japon est le premier consommateur de surimi au monde
La production mondiale de surimi représente environ 48 kilos par seconde, soit 1,5 million de tonnes de surimi par an. Le Japon est de loin le premier producteur et consommateur de bâtonnets de surimi au monde.
La France est le second marché mondial de surimi après le Japon qui en consomme un demi million de tonnes.
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