Points d’orgues indissociables des matsuri qui animent les chaudes et humides soirées estivales au Japon, les Hanabi (littéralement fleurs de feu, contraction de « hana », fleur, et « bi », feu) illuminent de fabuleuses pétales et de traines évanescentes les cieux d'encres de l’archipel. Ils enchantent les yeux, égayent les cœurs mais ils éloignent aussi les mauvais esprits et chassent les démons.
Documents d’archives
La bibliothèque publique de Yokohama a numérisé des illustrations datant de la fin du XIXème siècle mais aussi des catalogues proposant des feux d'artifice de deux sociétés de Yokohama, Hirayama Fireworks Factory (créé en 1877) et Yokoi Fireworks.
Les ouvrages, en anglais, étaient destinés à l'exportation, et proposaient déjà à l’époque, une grande variété de formes et de couleurs. Sous la férule de maitres artificiers, les fleurs de feu, qui d’abord ne proposait que de simples dégradés orangés, se sont rapidement parés de couleurs bien plus enthousiasmantes. Bombes, embrasements, cascades, soleils ou bouquet pour le final, avec ces illustrations les clients étrangers pouvaient imaginer les spectacles pyrotechniques et les enchaînements à concocter pour le plaisir des spectateurs.
Dès ses premières apparitions, notamment au sein du groupe féminin japonais Rev. from DVL, Kanna Hashimoto a attiré l’attention et est devenue populaire.
Certains lui ont donné le surnom de "Talent qui n’apparaît qu’une fois dans un millénaire". Un autre surnom de « Idole Angélique » lui a été donné.
En 1961, à Paris, lors de la troisième édition des championnats du monde, soit environ 80 ans après la création de cet art martial fondé par Jigoro Kano en 1882, Anthonius Johannes (Anton) Geesink est le premier judoka à battre un japonais en catégorie poids lourds. En 1964, à Tokyo, le néerlandais deviendra médaillé olympique en dominant en finale Akio Kaminaga.
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