Actrice et ancienne idole numéro un des AKB48 jusqu'en 2012. Surnommée Acchan.
A bord du Shinkansen Sakura pour découvrir l'île de Kyūshū
Ce n'est pas la première fois que DozoDomo vous emmène à bord du train à grande vitesse japonais. Par le passé, nous avons déjà voyagé ensemble en montant dans les trains Hikari ou Nozomi.
Cette fois-ci, nous descendons plus au sud en empruntant pour la première fois le flambant neuf "Sakura", direction l'île de Kyūshū.
Inaugurée le 12 mars 2011, alors que le pays commençait seulement à panser ses plaies, la ligne rejoint d’innombrables fois par jour les villes d'Osaka et de Kagoshima, en passant entre autres par Hiroshima, Fukuoka, ou Kumamoto.
Les trains opérant sur la ligne sont des Shinkansen N700-7000 ou N700-8000, pour ceux que ça intéresse...
Leur pointe est aussi allongée que celle des autre trains, sa couleur légèrement bleutée lui confère un aspect cependant bien différent.
Nous voici à présent à bord de la deuxième classe, qui dans les faits est déjà une classe au-dessus de la première en France. Prendre le train au Japon, et le Shinkansen en particulier, c'est se faire à l'idée qu'une fois rentré en France, on va détester la SNCF et ses trains d'un autre âge. Ici, comme vous le voyez, tous les sièges, inclinables, sont dans le sens de la marche, il y a de la place pour la jambes (et mon mètre 93 parle en connaissance de cause), chaque passager dispose de sa fenêtre, et puis qu'est-ce que c'est propre, et calme, et rapide, et jamais en retard…
Le revers de la médaille, c'est que les billets sont hors de prix. Enfin il faut savoir ce qu'on veut aussi ! La différence notoire avec les Shinkansen des autres lignes se fait au niveau de l'habillage des sièges. Dans les Sakuras, les sièges sont d'un marron très campagne.
Les parties qui font la liaison entre les wagons sont également très soignées avec une présence de bois très importante.
Lorsque l'on passe d'un wagon à l'autre, on a même pas l'impression d'en changer, tant les voitures sont rapprochées.
Amis fumeurs, venez vous intoxiquer en toute liberté dans les Shinkansen japonais. Ici, des pièces dédiées ont été créées pour vous.
On remarquera sur ces photos qu'aucun mégot, pas plus que de cendres, ne traîne sur le sol. Ils arriveraient presque à nous donner envie de rester dans ce fumoir tellement il paraît agréable.
Attention. A partir d'ici, nous rentrons dans un autre monde. Celui du luxe et de la volupté. Celui des "green cars", celui de la vraie première classe…
A première vue, on ne distingue pas de grand changement avec la classe ordinaire. Et pourtant. Première chose, la moquette. Elle donne clairement à la pièce une ambiance de palais. Les sièges ensuite sont différents. Plus larges, ils disposent aussi de technologies inédites pour des trains européens. Mais surtout, ce qui change par rapport à la seconde classe et même à la première classe en France c'est évidemment le prix. Ici, pas la peine d’espérer obtenir des billet en tarif Prem's à 30 euros. C'est 140 euros minimum le trajet d'une heure. Mais à ce prix là, vous êtes certains de ne pas avoir de familles avec des enfants en bas âge et des parents qui ne respectent pas les autres. Et rien que ça, ça n'a pas de prix.
Évidemment, les sièges des green cars sont également inclinables. On note aussi la présence de cuir sur les accoudoirs.
Un système audio pour chaque siège, comme dans les avions. Au choix, de la musique et des radios. A l'ère des smartphones et des tablettes, on peut se demander si ces systèmes ont vraiment de l'intérêt. Peut-être pas, mais je vous garantis que malgré mon iPod, j'ai passé tout le voyage en écoutant leur musique.
Bref. Le débat n'est pas de savoir si la JR est l'égale de la SNCF, on sait tous qu'elle la surclasse à tous les points de vue. Même les cheminots français considèrent la compagnie ferroviaire japonaise comme un mythe dont il faut s'inspirer tout en sachant qu'ils luttent à armes inégales (politique tarifaire, infrastructures, éducation des voyageurs, formation des employés, etc.).
En tout état de cause, voyager au Japon sans prendre au moins une fois le Shinkansen, c'est déjà compliqué, mais c'est surtout passer à côté d'une expérience unique, qui relaiera vos visites à Disneyland au niveau d'un pique-nique au parc.
Bon voyage !
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