On a souvent l'image d'un Japon situé très au nord sur le globe. Si le pays se trouvait en Europe, sa capitale Tokyo serait située sur la rive sud de la Méditerranée. Si la mégalopole japonaise partage la même latitude que des villes comme Tanger, La Valette ou des îles comme la Crète ou Chypre, elle ne profite pas pour autant du même climat.
Kimi ga yo, l'hymne japonais

Que le règne de notre Seigneur
Auteur inconnu
Dure une et huit mille générations
Jusqu'à ce que les pierres
Deviennent rochers
Et se couvrent de mousse.
Ces cinq vers constituent l'hymne du Japon. D'auteur inconnu, ils sont extraits d'un recueil de poésie du 9e siècle. On doit la musique au musicien Hayashi Hiromori. Plus surprenant, l'harmonie de l'hymne a été composée par le compositeur allemand Franz Eckert lorsqu'il était directeur musical de la Marine japonaise de 1879 à 1880. Le nouvel hymne national sera joué la première fois au palais impérial pour l'anniversaire de l'empereur Meiji le 3 novembre 1880.
Longtemps associé à l'Empereur divin, une interprétation plus moderne a été officiellement donnée à la fin du siècle dernier. « Le kimi auquel s'adresse le Kimi ga yo, dans le cadre de la constitution actuelle du Japon, désigne l'empereur, qui est le symbole de l'État et de l'unité du peuple, qui tient sa position de la volonté du peuple en qui réside le pouvoir souverain ; dans son ensemble, Kimi ga yo dépeint l'appartenance [au] pays, dont l'empereur – qui tient sa position de la volonté du peuple en qui réside la volonté souveraine – est le symbole, et l'unité du peuple ; il est correct d'interpréter les paroles de l'hymne comme une prière pour la prospérité et la paix durable de notre pays. », Keizō Obuchi, Premier ministre du Japon en 1999.

Chiyo ni yachiyo ni
Sazare ishi no iwao to narite
Koke no musu made
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