Ces montages fantasmagoriques sont le travail du photographe argentin Alejandro Chaskielberg. En 2012, il expose à Tokyo. Il fait alors une rencontre qui va lui inspirer cette série d’œuvre intitulée "Otsuchi Future memories".
Ōtsuchi, situé le long de la côte Sanriku, a été rudement frappé par le tsunami de 2011. Près de 60% de ce petit village de pécheurs a été détruit par des vagues dépassant 18 mètres de haut. Alejandro Chaskielberg fait son premier voyage à Ōtsuchi à la fin de l’année 2012 et s’est trouvé dépourvu devant le paysage aplani par le tsunami et recouvert de débris, de maisons abandonnées et de drapeaux rouges marquant la mort. A cette époque, 40 % des habitants vivaient encore dans des conteneurs. L’artiste a rencontré de nombreux habitants de la ville par le biais des ONG locales, des groupes civils et des étudiants qui offraient leur aide.
Stoïques et dignes, 20 familles ont accepté de poser pour lui dans les décombres de ce qui fut à une époque leur foyer transmis de génération en génération. Otsuchi est une très petite ville, et par conséquent, les habitants passaient régulièrement devant leur ancienne maison mais la résilience communautaire prenait le pas sur l'introspection. Dans ces lieux chargés de souvenirs et d'émotions, lors des séances de poses nocturnes, beaucoup d'entre eux, esseulés au milieu de ces puissants éléments narratifs ont vu les choses de manière différente.
Les couleurs et le jeu de lumière imposés à l’ensemble a été inspiré par la découverte d’un album photo souvenir en décomposition. Il en créé une palette de teintes personnalisées et les a appliquées aux photographies monochromes qu’il a prises de ses sujets.
♥ Les restes de deux maisons.♥ Un album de famille emporté par le tsunami de 2011.♥ Les membres d’une famille assis à l'endroit où se trouvait leur maison avant d'être détruite par le tsunami.♥ Mme Oikawa Shiyuko sur les restes de ce qui était autrefois sa maison.♥ Deux jeunes hommes à côté d'un pont de chemin de fer détruit.♥ Trois générations de femmes assises dans leur salle de bain.♥ Les pompiers d’Otsuchi dans leur caserne.♥ La salle de bain d'une maison détruite par le tsunami, devant la nouvelle mairie d’Otsuchi.♥ Un amoncellement de détritus provenant de voitures, filets de pêche, ou de maisons détruites par le tsunami.
L'espérance de vie à la naissance est de 71,4 ans dans le monde. Avec une vie moyenne de 86.8 ans, les femmes au Japon vivent le plus. Parmi les hommes, ce sont les Suisses qui peuvent espérer la vie la plus longue (81.3 ans).
Il y a des différences fortes entre les pays : les Japonais ont une espérance de 83,7 ans alors que les enfants nés au Sierra Leone vont vivre 50,1 années en moyenne.
Le rapport de l'OMS montre des différences étonnantes entre les pays. Il y a 27.6 années de différence entre le pays avec l'espérance de vie la plus longue (Japon, 83.7 ans) et celui avec la plus courte (Sierra Léone, 56.1 ans).
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