Keow Wee Loong est un photographe malaisien célèbre pour escalader des immeubles et marcher au milieu des volcans en éruption. 5 ans après la catastrophe, il s'est promené dans la zone interdite, car contaminée, de la centrale nucléaire de Fukushima.
Équipé d'un simple masque et de gants dans certaines situations, il confesse sur sa page facebook qu'il est entré dans la zone sans l'aval des autorités (trop long d'attendre les autorisations pour lui) et qu'au lieu de ça, il a cherché, et trouvé, un moyen détourné en passant par les forêts pour accéder à ces villes fantômes abandonnées depuis la mi-mars 2011.
Rapidement, il ressent un sentiment de brûlure au niveau des yeux ainsi qu'un air pollué autour de lui. Il va aussi se rendre compte que rien n'a été débarrassé dans la ville. Au fil de son exploration, à défaut de croiser d'autres personnes, il trouvera de la nourriture, de l'argent, de l'or, des ordinateurs portables et bien plus encore.
De nombreux bâtiments ont été détruits par le tremblement de terre qui a précédé le tsunami.Les populations sont parties à la hâte et ont laissé l'essentiel de leurs affaires, pensant pouvoir revenir rapidement.Même si la zone est complètement inhabitée, les feux de signalisation fonctionnent toujours.Dans les librairies, l'actualité s'est arrêtée au mois de mars 2011.Les supermarchés sont encore bien achalandés. Le désordre s'explique par la venue de nombreux animaux sauvages venus chercher de la nourriture.5 ans après les évacuations, il est impressionnant de voir à quelle vitesse la nature a envahit le terrain. Le sol des rues se craque et se voit progressivement recouvert d'herbes folles. Une chose est certaine pour le moment, les populations des villes de Futaba et Namie ne sont pas prêtes de retrouver leur foyer.
Mon parapluie retourné par le vent - jours d'incertitude
Sur l’archipel où cohabitent 127 millions de personnes, 100 millions de parapluies sont vendus chaque année, notamment ces fameux parapluies transparents, et à usage unique, disponibles à très bas prix dans des distributeurs automatiques.
En France, Environ 12 millions de parapluies sont vendus chaque année. Plus de 10 millions d'entre eux finissent dans nos poubelles et dans la filière de gestion des déchets.
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